Netflix : découvrez le débit de votre opérateur aux heures de grande écoute
SFR THD prend la première place en juin devant le trio Orange, Free et Bouygues Telecom.
Si les débits ax heures de grandes sont restés stables en avril et mai chez les FAI, des changements sont à noter en juin. Selon le nouvel indice ISP de Netflix qui compare chaque mois les performances du service de SVOD chez les différents opérateurs mondiax aux heures de grande écoute, SFR THD est le seul à garder le cap en tête du classement avec 3,6 Mbit/s. Orange et Bouygues Telecom accusent quant à eux une légère perte de vitesse avec 3,4 Mbit/s (-0,2 pts). Les deux opérateurs tombent au niveau de Free qui affiche les mêmes débits depuis le mois de janvier. Derrière, SFR ADSL baisse de 0,2 Mbit/s à 3,2 Mbit/s.
Méthodologie
Les heures de grande écoute sont définies comme les 3 heures de plus grande consommation des programmes Netflix chaque jour pour chaque FAI. “Il pourra s’agir un jour de la tranche horaire de 19 à 21 heures pour un FAI, et un autre jour de celle de 18 heures, puis de celles de 21 et 22 heures”, explique le mastodonte de la SVOD.
Cet indice de performance des FAI couvre les réseaux à haut débit domestiques. “À ce titre, nous veillons à exclure le streaming direct depuis des réseaux cellulaires d’après les plages d’adresses IP/routage interdomaine sans classe (CIDR) fournis ou lorsque les appareils signalent qu’ils se connectent directement à Netflix à l’aide d’une antenne cellulaire”, précise le service.
Chaque fois qu’un client choisit de lire un titre, la session de streaming qui démarre a un débit maximal potentiel connu. Celui-ci est défini par la combinaison des paramètres de la résolution demandée (SD/HD/4k), l’appareil de streaming utilisé et la technique de codage. L’écart entre le débit effectif et le débit potentiel dépend de la qualité du réseau.
Pour comparer la performance réseau des FAI , Netflix suit deux étapes, d’abord en divisant les sessions en segments de 0,5 mégabit par seconde d’après le débit maximal possible et en calculant le débit pondéré dans le temps atteint pour toutes les sessions dans chaque segment, puis en appliquant ce qu’il appelle la normalisation globale. “Par exemple, si nous observons globalement que 10 % des heures se déroulent avec des débits maximaux possibles compris entre 0,5 et 1 Mbit/s, alors les 0,9 Mbit/s du FAI (du scénario précédent) bénéficient d’une pondération de 10 %. Chaque segment est normalisé de la même manière pour produire l’indice de performance”,