5G : les fréquences utilisées et la réglementation autour des ondes protègent les consommateurs
La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants déclare que les études scientifiques ne permettent pas de mettre en lumière un danger avéré de la 5G sur la santé.
Avec l’arrivée de la 5G qui se traduira par l’usage de fréquences plus élevées et une multiplication des antennes, les anti-ondes n’ont pas tardé à monter au créneau, réclamant l’arrêt du déploiement de la nouvelle technologie de communication. Malgré l’innocuité assurée par les experts scientifiques, ils craignent une exposition en hausse, avec plus de répercussions sur la santé, et veulent ainsi davantage de tests et débats en amont.
Soulignant qu’elle planche sur le sujet depuis 7 ans, la Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (International Commission on Non-Ionizing Radiation Protection, ou ICNIRP) se veut également rassurante. Selon l’organisation non gouvernementale, il n’y aurait pas de danger avéré pour les utilisateurs. D’une part, la 5G utilisera des fréquences en deçà de celles comprises entre 100 kHz et 300 GHz, pour lesquelles il y a des preuves scientifiques concernant les effets nocifs sur la santé. D’autre part, le cadre réglementaire assurait déjà la protection des citoyens face à l’exposition des ondes. Les normes seront mises à jour pour coller davantage aux critères de sécurité actuels.
Concernant les normes, le Dr Eric van Rongen, président de l’ICNIRP, indique que “ces normes ont été finalisées après un examen approfondi de toutes les études scientifiques traitant pertinemment du sujet, mais aussi des ateliers et des consultations existant sur celui-ci”. Et d’ajouter qu’“elles offrent une garantie contre tous les effets scientifiquement prouvés comme nocifs pour la santé et causés par l’exposition aux CEM comprises entre 100 kHz et 300 GHz”. Il espère que “ces lignes directrices actualisées” viendront rassurer l’opinion publique. Parmi les évolutions, il y a notamment la distinction entre l’exposition partielle ou totale du corps, afin de garantir un meilleur suivi des effets.
Source : TechRadar