Au moins 1 Gbit/s pour tous les habitants de l’UE en 2030, le directeur général d’Iliad y croît à condition d’accélérer la fin du cuivre, de ne pas dupliquer les infrastructures et surtout en généralisant un mécanisme de co-investissement.
L’UE atteindra-t-elle ses objectifs de connectivité à l’horizon 2030 ? A cette question, le directeur général d’Iliad répond oui à condition de ne pas trahir le modèle actuel. Le 26 juin, le groupe de Xavier Niel a participé au Digital Policy Day organisé par le lobby européen des télécoms, l’European Telecommunications Network Operators Association (ETNO). L’accent a été mis sur le besoin essentiel et urgent d’une connectivité Internet rapide pour assurer le succès des particuliers, des entreprises et de l’économie européenne. D’ici 7 ans, l’ambition est de déployer suffisant les réseaux FTTH pour que tous les ménages européens soient couverts par un réseau gigabit et que toutes les zones habitées soient couvertes par des réseaux dont le niveau de performance est au moins égal à celui de la 5G.
Jusqu’à aujourd’hui, “la concurrence et l’investissement ont été les facteurs clés de succès d’un modèle européen qui a apporté innovation, choix aux consommateurs et réseaux performants. Je suis convaincu que l’Europe atteindra ses objectifs de connectivité de l’UE à l’horizon 2030 tant que nous ne trahirons pas notre modèle. Le contraste avec les États-Unis est frappant lorsque les opérateurs bénéficient de rentes oligopolistiques, mais au prix d’une fracture numérique prononcée avec des exclusions de prix pour les citoyens pour l’accès Internet haut débit, comme l’a souligné le président Biden dans son discours sur l’état de l’Union 2023”, confie Thomas Reynaud sur son compte Linkedin en marge de sa prise de parole Digital Policy Day à Bruxelles.
S’il estime que la loi sur l’infrastructure gigabit sera utile, le directeur général d’Iliad a également dressé un autre constat, plus contrasté : “La couverture fibre a beaucoup augmenté ces dernières années (60% des foyers européens sont couverts) mais le taux d’adoption est encore trop faible (inférieur à 50%), mettant en péril le retour sur investissement FTTH et par conséquent l’appétit pour l’investissement dans les futurs défis numériques tels que l’IA ou les applications industrielles 5G”.
Dans ce contexte, la conviction d’Iliad-Free est fondée : “il est essentiel d’accélérer l’arrêt du cuivre sous la supervision des pouvoirs publics, comme nous l’avons vu avec l’arrêt de la télévision analogique. Il n’est ni économique ni environnemental de gérer deux réseaux en parallèle. Il est également essentiel d’éviter la duplication de l’infrastructure lorsqu’elle n’est tout simplement pas nécessaire”, plaide son directeur général. Dans d’autres termes, il est pour lui plus que nécessaire de promouvoir un modèle d’accès plus ouvert basé sur un mécanisme de co-investissement. “Cela fournirait à tous les acteurs la prévisibilité et la visibilité dont ils ont tant besoin. Ces décisions sont essentielles pour faire progresser l’économie numérique européenne”.
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