Free argumente pour améliorer la couverture mobile d’un hameau, mais le maire et les riverains sont contre
Free Mobile va semble-t-il devoir faire face à un non général pour installer une nouvelle antenne.
“L’opérateur de téléphonie Free souhaite implanter une antenne sur la parcelle AN 270 à Moulin le Comte, en plein centre du hameau. Compte tenu de la situation en secteur bâti dense et avec de l’habitat ayant un certain caractère, plus la présence d‘un château et un terrain de camping, Monsieur le Maire n’est pas favorable à cette implantation”, tel est le message affiché aujourd’hui sur le site internet de la commune d’Aire-sur-la-Lys dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Si cet avis pourrait influencer les riverains, ces derniers sont malgré tout invités à consulter le dossier de Free Mobile accessible sur la même page avant de formuler leurs commentaires dans un délai de 15 jours maximum afin de les faire remonter auprès de l’opérateur.
En y regardant de plus près, Free ne lésine pas sur les arguments pour implanter un pylône de 24,35 mètres afin ” de contribuer à la couverture de la commune en 3G, 4G et 5G”.
L’opérateur explique être soumis à des “obligations nationales qui concernent notamment la couverture de la population, la qualité de service et sa disponibilité, le paiement de redevances, la fourniture de certains services ainsi que la protection de la santé et de l’environnement.” Free Mobile parle également du programme national de résorption des zones blanches mais aussi du dispositif de couverture ciblée.
Sa volonté est également d’anticiper les évolutions des besoins et usages compte tenu de “l’augmentation constante des besoins en connectivité mobile, de plus 30% chaque année, et afin de répondre aux besoins des abonnés et collectivités”.
Pour autant, l’annonce de son projet d’implantation passe visiblement mal auprès des riverains de ce hameau. Selon La Voix du Nord, de nombreuses voix s’élèvent contre l’opérateur. Les arguments sont du même acabit qu’à l’accoutumée : « Trop près des habitations », « ça va gâcher le paysage », « les ondes, c’est dangereux pour la santé » ou encore « la valeur des maisons va diminuer ».