Clin d’oeil : un petit robot ramasse les déchets flottants dans le port de Marseille et du Havre grâce à la 5G d’Orange
La 5G pour préserver l’environnement marin et limiter les dégâts causés par les humains. Grâce à la cinquième génération de téléphonie mobile, ce projet nécessaire ne tombera jamais à l’eau.
Commercialisé depuis 2017 en 4G mais trop souvent en difficulté, le robot Jellyfishbot de IADYS est petit bateau ramasseur de déchets qui vient de passer son permis 5G. Grâce à l’accompagnement de Orange 5G Lab, la startup française a pu réaliser des tests 5G probants dans le port de Marseille. Aujourd’hui, son robot nettoyeur est également opérationnel dans le port du Havre.
L’objectif est de collecter les déchets et les hydrocarbures à la surface de l’eau. Jellyfishbot permet ainsi une dépollution de zones aquatiques plus ou moins étendues et difficiles d’accès, notamment les zones abritées comme les ports, marinas, lacs, canaux, bases de loisirs, résidences hôtelières et installations industrielles.
La 5G permet ici un pilotage à distance avec plus de précision, y compris lorsque le bateau n’est pas dans le champ de vision du pilote. La latence est presque inexistante, de quoi sécuriser la reprise en main du robot et de profiter d’images haute définition dans le cadre d’un contrôle à distance. Le débit est aussi plus élevé, idéal pour remonter en temps réel des informations (du robot vers un serveur client). Enfin, la 5G permet de réduire au maximum le risque d’interférences lorsque le robot navigue entre des bateaux.
“Lors du premier test en 5G, nous avons remonté le flux vidéo basse définition de la caméra frontale du robot ainsi qu’une carte de la couverture 5G du vieux port de Marseille, explique Silvain LOUIS, ingénieur R&D chez IADYS. “Puis avec l’accompagnement Orange 5G Lab, nous sommes parvenus à améliorer l’expérience utilisateur en remontant un flux vidéo haute définition de la caméra frontale, ainsi que le pilotage à distance, vers un smartphone en 5G. Avec cette configuration, l’utilisateur n’avait plus besoin d’être proche du robot pour le contrôler.”