Excédé par une installation fibre, un abonné séquestre un technicien et prend 5 mois de prison ferme
Un homme de 77 ans a été condamné à 5 mois de prison ferme pour avoir enfermé un technicien fibre à deux reprises chez lui au cours d’une seule et même intervention. L’installateur s’est échappé en sautant par la fenêtre.
Il a toqué à la mauvaise porte, et s’en souviendra hélas toute sa vie. Les techniciens itinérants, élevés au rang de héros du quotidien pendant la pandémie, ont aujourd’hui mauvaise presse. Une partie d’entre eux, des sous-traitants peu scrupuleux sont pointés du doigt, ils dégradent les armoires de rue ou débranchent des abonnés au profit d’autres, ce qui occasionne des malfaçons et un désordre ambiant.
Si beaucoup de ces professionnels effectuent souvent leur mission sans encombre, l’un d’eux a vécu un véritable cauchemar en tentant d’installer la fibre chez un homme de 77 ans au casier judiciaire bien fourni (18 mentions) résidant à Boulogne-sur-Mer dans le Pas-de-Calais.Mais. Mais encore fallait-il le savoir, bien qu’une voisine lui ait souhaité “bon courage” juste avant d’entrer.
Agacé par le léger retard du technicien, l’abonné a alors soudainement fermé la porte à clé, ne laissant pas la possibilité à l’installateur de sortir pour effectuer des raccordements à l’extérieur du logement. Le professionnel engage alors des négociations pour poursuivre son travail, il propose ainsi de laisser son matériel dans l’appartement.
Après avoir effectué le raccordement extérieur, et être rentré à l’intérieur, il doit alors faire cette fois au mécontentement et à la folie du septuagénaire sur la qualité de l’installation lequel referme pour la seconde fois la porte à clé. Selon la victime, il l’aurait même menacé avec un couteau.
Finalement, le technicien réussit à prendre la fuite en sautant par l’une des fenêtres de l’appartement situé au premier étage. La police est alors intervenue pour arrêter l’individu lequel est aujourd’hui condamné pour la séquestration à 5 mois de prison ferme. Il est en revanche relaxé pour les menaces à l’arme blanche. Le professionnel s’es vu prescrire 3 jours d’ITT.
Source : La Voix du Nord