Un incendie volontaire cible une antenne utilisée par Free Mobile
Un nouvel acte de sabotage a touché une antenne-relais dans la nuit de mercredi à jeudi dernier, les réseaux d’Orange, Free et Bouygues Telecom ont été impactés.
Un incendie volontaire prive des abonnés aux alentours de la commune du Sappey-en-Chartreuse en Isère. Probablement grâce à une alerte indiquant un dysfonctionnement, un technicien a pu se rendre sur site ce jeudi matin pour constater les dégâts.
Le pylône TDF sur lequel plusieurs opérateurs dont Free Mobile s’étaient installés était dégradé par un incendie. Heureusement, les gendarmes et les sapeur-pompiers se sont rendus sur place pour éteindre les dernières fumerolles. La brigade des recherches et la section de recherche, qui doit enquêter sur cet acte de sabotage. La qualité du réseau mobile dans le secteur a été impactée.
La région a déjà vu sévir des opposants à la 5G plusieurs fois. Les actes de sabotage sur les infrastructures télécoms, tant fixe que mobile, sont de plus en plus fréquentes. Depuis le déploiement de la 5G, on a pu observer une recrudescence d’attaque envers les antennes-relais. Mais les armoires fibre et les câbles sont également ciblés. La recrudescence de ce type de sabotages a poussé la Fédération française des télécoms et Free à demander des mesures et des sanctions plus lourdes en avril 2022 du fait que “ces actes engendrent des conséquences préjudiciables pour la vie économique et sociale de notre pays. Ils peuvent impacter des milliers de citoyens et d’entreprises qui ne peuvent plus utiliser le réseau Internet et de téléphonie fixe. La multiplication des actes de vandalisme sur les réseaux, avec de lourdes conséquences potentielles notamment sur l’acheminement des communications d’urgence, et une gêne préjudiciable aux abonnés, dans leur vie au quotidien, appelle une réponse publique adaptée.” D’autant plus à l’heure où les infrastructures télécoms font l’objet de plans de déploiement avec des objectifs concrets et chiffrés pour les opérateurs avec le New Deal Mobile ou le plan France THD. Réparer ces infrastructures nécessite des moyens humains et cela entraîne de fait un ralentissement du déploiement.
Source : Le Dauphiné Libéré