Laurent Berger et Maxime Switek s’écharpent vivement lors de leur échange sur BFMTV
Suite au discours d’Emmanuel Macron, le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a exprimé son opinion sur le plateau de BFMTV.
Après l’allocution d’Emmanuel Macron, qui a notamment abordé la question de la réforme des retraites, Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT, s’est exprimé sur BFMTV. Cependant, lors de son entretien avec Maxime Switek, la conversation a pris une tournure animée et l’atmosphère est devenue tendue. “Laurent Berger, Emmanuel Macron montre ce soir qu’effectivement et vous le dites, il veut passer à autre chose“, a commencé le journaliste avant d’être “couper” par son interlocuteur et de reprendre : “Attendez, attendez, attendez, attendez, attendez Laurent Berger“. “Non mais je vais vous couper, vous me posez quatre fois la même question“, a répondu le secrétaire. En définitive, l’animateur de BFMTV a pu lancer la discussion comme prévu.
“Non, non, non non, attendez. Emmanuel Macron dit et montre ce soir qu’il veut passer à autre chose. Vous avez dit vous-même ces dernières heures sur France 2 que de toute façon, vous n’arriveriez pas à faire changer le président d’avis, a débuté, agacé, le journaliste. Donc vous aussi vous allez devoir avancer. Vous aussi vous allez devoir revenir à la table des négociations, ou des discussions, des prochains sujets. Hier, vous parliez du délai de décence, le délai de décence, c’est le 1er mai, on peut se remettre à travailler tous ensemble au 1er mai ou ce sera trop tôt encore ?“, a continué Maxime Switek. La question a visiblement déplu à Laurent Berger qui a tout de suite rétorqué : “Non mais d’abord, je ne vous autorise pas à me dire ce que je vais devoir faire. Vous savez, nous, on a le devoir de représenter les travailleurs et les travailleuses…“. Par la suite, Maxime Switek a nié avoir donné des indications. “Si. Vous avez dit, vous allez devoir, vous allez devoir. Donc c’est vous qui venez de dire. Or, vous n’allez pas me dire ce que la CFDT ou les organisations syndicales vont devoir faire“, a rétorqué Laurent Berger.
Source : Pure Médias