Pour faciliter la gestion de l’itinérance à l’étranger, Orange teste la blockchain avec d’autres opérateurs
Orange, en partenariat avec Deutsche Telekom, T-Mobile US et Telefonica, teste une solution pour gérer les accords d’itinérance interopérateurs via la technologie blockchain.
L’opérateur historique français a rejoint trois opérateurs pour tester la blockchain par l’intermédiaire de la GSM Association, groupe rassemblant 750 réseaux mondiaux de téléphonie mobile dont Stéphane Richard, PDG d’Orange, est le président. Si la solution a été développée par Deutsche Telekom, le but est de la rendre open-source, afin de laisser l’industrie l’utiliser librement.
La blockchain pour simplifier l’itinérance
Les membres du projet estiment qu’en utilisant la blockchain pour gérer l’itinérance entre les opérateurs, le processus sera bien moins complexe qu’en ce moment. Les protocoles d’itinérance exigent actuellement des opérateurs qu’ils formulent, signent et mettent en œuvre des accords d’itinérance interopérateurs, souvent sur une base individuelle.
Si elle simplifie le processus, ce n’est pas le seul intérêt de la blockchain. Elle permettrait également de sécuriser et d’ancrer les accords, sans possibilité de les modifier après-coup. Ainsi, on écarte le risque de modification de conditions et de tarifs. De même, si l’opération est un succès, la plateforme pour être étendue et ainsi rendre les règlements entre les opérateurs plus rapides et plus efficaces.
D’après le Vice-Président de la branche internationale de Deutsche Telekom, le processus d’itinérance est resté “inchangé durant ces 20 dernières années“. Et avec l’arrivée de nouveaux services mobiles comme la VoLTE, les accords entre les opérateurs deviendront de plus en plus complexes à établir. La blockchain représente pour les opérateurs une opportunité de “gérer cette nouvelle complexité tout en améliorant l’efficacité globale” des accords d’itinérance.
Pour rappel, la blockchain est une technologie permettant le stockage et la transmission d’informations, sans aucun organe de contrôle et le tout sécurisé par cryptographie. Elle permet ainsi d’enregistrer tout échange et de les protéger contre la falsification ou la modification des informations.
Source : MobileEurope