Iliad/Free vise le podium des groupes télécoms européens avec l’ambition de s’implanter dans de nouveaux pays
La maison-mère de Free n’entend pas rester le 6ème groupe télécom sur le Vieux Continent et affiche des ambitions plus importantes.
Tout va pour le mieux pour Iliad qui affiche une croissance importante sur l’année 2022. Grâce à des acquisitions en Pologne et son lancement en Italie il y a 5 ans, l’opérateur a réussi à se hisser à la 6ème place parmi les plus grands groupes télécoms d’Europe avec 45.9 millions d’abonnés. Fort de cette base solide, le directeur général de l’entreprise Thomas Reynaud annonce la volonté du groupe de devenir l’un des trois grands opérateurs européens.
“Chaque jour, 10% de la population européenne utilise les réseaux d’Iliad” affirme ainsi le dirigeant de l’entreprise au micro de BFM Business. Si Iliad entend pour l’instant rester sur le Vieux Continent, aucune cible en particulier n’est annoncée pour un potentiel rachat. L’opérateur reste vigilant sur les opportunités, mais affirme par ailleurs réaliser “des acquisitions uniquement si cela a un sens industriel“. Ainsi, le groupe surveille par exemple les opportunités de consolidations en Italie, puisqu’il entend être présent à très long terme et que sa marque Iliad Italia est désormais rentable. “Bien évidemment si à l’avenir quelque chose se passe, on sera présents de manière rationnelle” affirmait le DG d’Iliad hier matin.
Thomas Reynaud expliquait également hier lors de la présentation des résultats sa conviction qu’il est nécessaire pour l’Europe de compter sur des “opérateurs européens portés par des initiatives privées et entrepreneuriales” et non sur des opérateurs issus des anciens monopoles publics. L’argument étant que ce sont les opérateurs alternatifs qui apportent la disruption sur le marché, “c’est nous qui bousculons le secteur, c’est nous qui entraînons des changements importants“.