Sur fond de rachat de terrains, la couverture mobile de certaines communes peut être menacée par la stratégie agressive d’une nouvelle TowerCo. La Fédération Française des télécoms (FFT) veut une plus grande sécurité pour contrer la spéculation.
C’est un souci qui fait de plus en plus parler de lui dans le milieu des pylônes de téléphonie et il a un nom précis : Valocîme. Cet opérateur d’infrastructure nouvellement lancé sur le marché possède sa technique bien à lui pour récupérer des terrains où se trouvent des sites mobiles et y implanter les siens.
Ses méthodes sont assez simples et ont fait l’objet de critiques de la part d’acteurs des télécoms. La société démarche le propriétaire du terrain, peu avant l’expiration du bail en offrant un loyer généralement 30% plus cher. Pourquoi une telle hausse des prix ? Tout simplement pour pouvoir sous-louer au propriétaire du pylône à un prix plus élevé ou encore proposer de racheter l’installation à un prix cassé. Dans cette situation précise, si l’opérateur déjà présent ne peut pas s’aligner, il devra alors démonter son pylône et quitter le terrain. Une démarche qui aurait un effet drastique sur les environs : la disparition du réseau mobile.
D’après la FFT, « plusieurs centaines de baux qui arriveront à échéance fin 2023-début 2024 ont d’ores et déjà été renégociés par anticipation entre les sociétés foncières, les nouvelles towercos et les mairies ». Ce qui pourrait donc entraîner le démontage d’autant de sites situés à la campagne ou en ville. L’association d’opérateur indique par ailleurs que plusieurs dizaine de pylônes sont déjà en cours de démontage.
Cette pratique est légale mais surveillée de près par les acteurs et jugée “pas nécessairement morale” par l’Avicca. Pour la Fédération Française des Télécoms, il faut cependant aller plus loin en créant un “bail télécoms”, plus protecteur afin de “préserver de la spéculation des biens essentiels pour la population” comme les antennes incontournables.
L’Ofitem, l’association des TowerCo majeures appuie cette suggestion et a ainsi saisi le ministère de l’économie: « nous avons besoin de sécurité juridique car nous faisons des investissements de long terme pour participer à la couverture mobile du territoire via nos infrastructures. Il est contreproductif de devoir les désinstaller ».
De son côté, le président de Valocîme explique avoir saisi “l’Autorité de la concurrence pour lui suggérer d’instaurer la portabilité des infrastructures en obligeant le propriétaire d’un pylône à le vendre au juste prix au nouveau titulaire du bail. Cela éviterait le risque de rupture d’accès au réseau “.
Source : Maires de France
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