Advertisement
Categories : Actualités télécom

5G : l’Anses veut analyser de manière plus approfondie les risques liés aux ondes

Advertisement

Face à un manque de données sur les effets sanitaires liés à l’exposition des ondes de la 5G, dont on attend les premières offres en France durant l’été 2020, l’Agence nationale de sécurité sanitaire invite les opérateurs télécoms à fournir les informations les plus précises possibles et parle déjà d’adapter ses méthodes d’évaluation. Elle compte par ailleurs évaluer les risques découlant de l’hyperconnexion.

Au-delà des promesses en termes de débits et d’usages, l’arrivée prochaine de la 5G en France suscite quelques inquiétudes. Pour preuve, les deux ONG ayant récemment décidé d’aller en justice pour faire annuler l’arrêté publié fin décembre 2019 dans le Journal Officiel, celui officialisant le lancement de la procédure d’attribution des fréquences. Elles dénoncent les risques des points de vue sanitaire, environnemental et sociétal, des risques n’ayant pas assez fait l’objet de discussions en amont.

Dans un rapport préliminaire sur les impacts de la 5G, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) a également souligné “un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels” liés à l’exposition de certaines fréquences de la 5G. Or, “ces évolutions technologiques vont modifier les modalités d’exposition de la population, et nécessiteront d’adapter les méthodes de mesure et d’évaluation”, indique-t-elle. L’agence compte ainsi approfondir deux “champs d’expertise”, à savoir les “fréquences radio autour de 3,5 gigahertz” et les “fréquences plus élevées, dites millimétriques”.

L’Anses indique toutefois la possibilité d’“établir des scénarios (…) pour donner des indications en matière d’exposition et potentiellement en matière de risque”. Si elle peut extrapoler les résultats d’études sur les autres fréquences, elle compte toutefois sur les opérateurs pour lui fournir les informations les plus précises possibles. Les résultats d’une analyse doivent être publiés au premier trimestre 2021 et l’agence évoque déjà l’idée de revoir les seuils d’exposition en cas d’“effets particulièrement inquiétants”.

Une seconde étude est prévue par l’Anses. Comme le souligne l’AFP, l’Anses compte s’intéresser aux “effets physiologiques (troubles musculosquelettiques liés à une moindre activité physique), aux effets cognitifs et développementaux (impact des écrans sur l’apprentissage des enfants) ou encore psychosociaux (relations aux autres)” qui découleront d’une société hyperconnectée.

Source : AFP

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Dimitri Tamion

Advertisement

Articles récents

Canal+ annonce avoir résolu “une anomalie” sur les Freebox et Livebox

Le service à la demande Canal+ a été impacté hier par un incident technique sur…

22 novembre 2024

Clin d’oeil : “Free : Le vrai hacker !” ou les innovations de Free en musique

Toutes l'histoire de Free et Xavier Niel en chanson. Retracer toute l'histoire de Free et…

21 novembre 2024

Orange prépare de nombreuses innovations pour l’avenir et les présentera la semaine prochaine

Du 26 au 28 novembre, l'opérateur historique entend faire des démonstrations de diverses innovations technologiques,…

21 novembre 2024

Red by SFR s’aligne sur Free Mobile avec un forfait 350 Go au même prix

Comme un air de déjà vue chez Red by SFR.  En effet, on peut retrouver…

21 novembre 2024

Le Conseil d’État valide Microsoft pour héberger les données de santé des Européens : une décision qui pique

Et si on confiait nos données de santé à l’oncle Sam ? C’est désormais officiel…

21 novembre 2024

Le financement de l’audiovisuel public enfin voté, la TVA sera utilisée

Comme c'était le cas depuis la suppression de la redevance, l'audiovisuel public bénéficiera d'une affectation…

21 novembre 2024
Advertisement