Une proposition de loi pour l’envoi de SMS “Alerte enlèvement” par les opérateurs
En plus des chaînes de télévision, des radios et l’AFP, les opérateurs pourraient être mis dans la boucle pour sauver les victimes d’enlèvement.
Et si on alertait directement les Français en cas de kidnapping ? C’est la teneur d’une proposition de loi déposée par Antoine Vermorel-Marques (LR) le 17 janvier. L’idée est d’inclure les opérateurs de téléphonie mobile dans la campagne d’information et d’appel à témoins.
Depuis 2006, le dispositif Alerte Enlèvement utilise un réseau de partenaires pour diffuser des signalement très largement, tant sur nos écrans que dans les réseaux de transports. L’idée étant de toucher le maximum de personne pour augmenter les chances d’un dénouement positif puisque “les premières heures suivant la disparition sont décisives” explique l’élu de la Loire. En effet, sur vingt-sept alertes déclenchées, dont une fausse, vingt-cinq ont permis de retrouver l’enfant sain et sauf.
Afin de permettre à un plus grand nombre de français d’être vigilants il faudrait ainsi, selon le député, envoyer directement un message aux 92% des citoyens détenant un téléphone portable. Pour cela, il serait alors nécessaire de fixer cette nouvelle règle dans le code des postes et télécommunications électroniques afin d’imposer à Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free Mobile de participer au signalement. L’idée avait déjà été émise en 2018 par un autre élu et une telle approche a déjà été observée durant les débuts de l’épidémie de Covid-19.
Source : Numerama