YouTube encore plus sévère sur la démonétisation des vidéos
“Putain”, “merde” ou d’autres grossièretés suffisent désormais pour être privé de l’argent que génère par les vidéos postées sur la plateforme.
Les règles de YouTube sont désormais bien plus strictes et pas de délai d’adaptation pour les créateurs de contenus. En effet, plusieurs vidéastes postant leurs créations sur la plateforme de streaming ont remplacé des gros mots par des sons de censure au montage pour éviter la démonétisation.
Il semble en effet que le robot de reconnaissance vocale ait été amélioré pour sanctionner tous les créateurs qui utiliseraient un langage assez vulgaire. Plulsieurs YouTuber comme Squeezie, Linca ou Djilsi ont ainsi du censurer leurs contenus via des bruits couvrant les quelques “merde” ou “putain”.
truc intéressant à noter dans les vidéos YouTube de rentrée là, remarqué chez Djilsi ou Squeezie notamment : les gros mots sont bipés pour éviter la démonétisation, car le robot de reconnaissance vocale de la plateforme est apparemment devenu encore plus sensible qu'avant pic.twitter.com/ppPkk25CaK
— vincent d'internet🐾 (@vincentmnv) January 8, 2023
Un changement de règle qui peut causer problème à beaucoup de créateurs au langage peu châtié, ou jouant sur la spontanéité de l’action dans lequel un mot grossier peut échapper et ajouter au comique de la réaction. Terracid, YouTuber gaming et streamer, affirme pour sa part que la nouvelle règle serait rétroactive et entraînerait même la démonétisation d’anciennes vidéos. Un sacré manque à gagner sur le long terme.
Pour que vous vous rendiez compte, entre le claims abusifs, les démonétisations liées au contenu ou aux gros mots c’est l’équivalent de plus de 2 ans de vidéos sorties démonétisées. pic.twitter.com/5jpTslK3DR
— Terracid (@terracid) January 8, 2023
De plus, d’autre termes appartenant plus au registre familier que vulgaire seraient également ciblés. Le streameur Aypierre affirme par exemple avoir observé que les mots “ricains” ou “du bled” sont concernés. Si YouTube a toujours mené une politique poussant à éviter les profanités, la limite floue de ce qui est acceptable de dire et le renforcement de l’outil de détection des profanités sans avertissement au préalable est notamment critiqué par les créateurs de contenus.
Source : BFMTV