Fibre optique : 6 candidatures pour reprendre un sous-traitant d’Orange en difficulté
Qui pour reprendre les rênes chez Scopelec ? Six dossiers ont été déposés dont l’un d’entre eux porté par le nouveau président du directoire de l’entreprise.
Après avoir perdu une partie de ses contrats avec Orange, l’un de ses principaux sous-traitant Scopelec pourrait voir ses activités rachetées. Comme pressenti en octobre dernier, ce sont bien six entreprises qui se portent candidates à racheter le premier groupe coopératif français et sous-traitant de l’opérateur historique pour les réseaux de fibre optique.
Cinq candidatures ont été déposées par des rivaux de Scopelec : Alsatis, Circet, Kyntus, Foliateam et Solutions 30 et la dernière provient de Newscope, projet porté par Carlos Verkaeren, récemment nommé à la tête de Scopelec en septembre. Comme on pourrait s’en douter, il s’agit du dossier visant au maintien de nombreux emplois : 1457 sur 2300 et visant à maintenir le statut de Scop de la société. Le dossier prévoit ainsi de demander aux salariés de contribuer à la reprise, de 1000 à 6000€.
Cette offre veut également orienter l’activité de l’entreprise vers de nouveaux marchés comme l’installation de panneaux photovoltaïques ou des bornes de recharge pour véhicules électriques. Une stratégie visant à réduire sa dépendance à Orange, qui représente actuellement 25% de son chiffre d’affaires. En effet, l’une des raisons pour laquelle l’entreprise est aujourd’hui en redressement judiciaire est la perte d’une grande partie des contrats qui la liaient à l’opérateur historique et donc de 40% de son chiffre d’affaire. Si des solutions devaient être trouvées avec le gouvernement et l’opérateur historique pour arranger la situation, les fonds promis par Orange n’ont pas été apportés.
Pour Scopelec, l’offre de Newscope serait complémentaire avec une reprise d’une part d’activité par une autre entreprise. “La bonne solution, ce serait une répartition des activités entre plusieurs candidats », prône Gianbeppi Fortis, le président du directoire de Solutions 30 qui cherche pour sa part à reprendre près de 40% des activités et 700 emplois. Ce dernier explique par ailleurs que l’offre est également “complémentaire avec celles de Circet et Kyntus“.
Source : Le Figaro