Après avoir reçu le feu vert de l’autorité de la concurrence l’été dernier, le projet de service SVOD des groupes TF1, M6 et France Télévisions se précise.
Le projet de Salto, que l’on se plaît à nommer “le Netflix à la Française” avance, avec des recrutements et une idée bien précise de son fonctionnement à venir. Si le lancement de la plateforme avait été annoncé pour le premier trimestre 2020, d’après les informations de Challenges, il serait plutôt prévu pour la rentrée de cette année. Pour faire face à Netflix à l’avenir, la plateforme aurait triplé ses investissements et serait en train de recruter à plein régime. Salto devrait atteindre la barre des cinquante salariés en avril, avec une trentaine d’employés actuellement, tout en étant en partenariat avec une filiale de M6 spécialisée dans la conception et réalisation de plateformes.
Le programme est déjà assez précis pour l’utilisation de la plateforme : les utilisateurs des sites déjà existants des chaînes (MyTF1, M6Play et France.tv) seront ainsi poussés à utiliser Salto pour voir davantage de contenu, ou visionner l’ensemble d’une série alors que le site n’en propose que quelques-un par exemple. Pas de visionnage des émissions de flux cependant, qui perdraient leur intérêt en rediffusion par rapport au direct. Afin de faire la transition de manière fluide, l’utilisateur arrivera sur Salto depuis l’un des sites des chaînes retrouvera l’identité de celle-ci sur la plateforme, puisque chacune a son propre univers. Le potentiel succès de Salto pourrait entraîner la disparition de MyTF1, M6Play et France.tv, la plateforme veut donc fidéliser rapidement l’abonné.
Pour cette fidélisation, Salto compte sur ses trois atouts majeurs. Le premier concerne le contenu proposé : des films et séries récents et majoritairement français, ce qui différenciera la plateforme des Netflix et consorts proposant du contenu essentiellement américain. Ensuite, la plateforme bénéficiera de son propre budget pour acheter du contenu essentiellement inédit (films, séries, reportages ou documentaires), le tout avec une exclusivité d’exploitation sur au moins trois ans et demi. Et enfin, une stratégie de communication bien spécifique. En effet, Salto recrutera des équipes éditoriales et des influenceurs sur les réseaux sociaux qui devront packager les contenus, rebondir sur l’actualité et intéresser le public. De plus, afin de proposer du contenu adapté à chaque utilisateur, le service prévoit de segmenter son public en dix à douzes “familles”, avec un “chef” qui s’appuiera sur ces équipes pour personnaliser l’expérience.
Toujours d’après nos confrères de Challenges, des conversations seraient également en cours pour que d’autres chaînes se greffent au projet. Il s’agirait notamment d’Arte et des chaînes d’Altice (BFM TV, RMC Découverte etc.). Si le projet se précise, le pari reste osé, surtout que le service ne sera distribué qu’en OTT et non sur les box, même si Orange et SFR se disent ouverts à sa distribution.
Abonnés Freebox, profitez sur l’Aktu Free du 1er épisode de la nouvelle saison de Teen…
La tendance se confirme, Orange envisage lui aussi de faire entrer un investisseur dans ses…
Un grand cadeau d'anniversaire fait par Canal+ à ses abonnés : l'ensemble des chaînes sont…
Le gouvernement se veut rassurant sur le soutien aux opérateurs dans le cadre du déploiement…
Le ministre de l'Industrie promet de venir en aide aux ménages défavorisés et aux petites…
Entre aventure de mafieux, science-fiction déjantée et sombre épidémie, la sélection Amazon Prime gaming a…