Advertisement
Actualités télécom

Levée de boucliers contre le projet de l’Union Européenne de scanner les messages

Advertisement

Les instances de protection de données personnelles européennes critiquent ouvertement le projet de loi prévoyant de lutter contre la pédopornographie en scannant les messages envoyés.

Surveiller les messages envoyés par les citoyens européens n’est pas une vraie solution. En mai dernier, la Commission européenne avait en effet présenté un nouveau projet de loi pour lutter contre la pédopornographie. Celui-ci prévoyait en effet d’autoriser des analyses automatisées par intelligence artificielle directement sur les terminaux des utilisateurs, pour détecter les contenus illicites mais aussi les messages visant un ou une mineur(e) dans le but de les piéger.

Cette solution, voulant contourner le chiffrement de bout en bout des messageries instantanées grâce à des backdoors fait face à une opposition très ferme du Comité européen de la protection des données, regroupant les présidents des 27 CNIL et du contrôleur européen de la protection des données. Le texte présenterait « plus de risques pour les particuliers et, par extension, pour l’ensemble de la société, que pour les criminels poursuivis pour des contenus pédopornographiques ».

Sont critiquées notamment les conditions d’analyses pas assez précises, pouvant conduire à une surveillance généralisée, sans discrimination, de toutes les communications. De plus, l’usage de l’IA risque de générer des erreurs et semble hautement intrusif aux yeux des deux instances.

« Même si cette technologie se limite à l’utilisation d’indicateurs, l’impact négatif de la surveillance généralisée des communications textuelles et audio des individus est si grave qu’il ne peut être justifié au regard de la Charte des droits fondamentaux de l’UE », estime Wojciech Wiewiorowski, le Contrôleur européen de la protection des données.

D’autant plus que « le chiffrement contribue de manière fondamentale au respect de la vie privée et à la confidentialité des communications, à la liberté d’expression , à l’innovation et à la croissance de l’économie numérique.” En particulier, les deux instances soulignent “l’importance du chiffrement de bout en bout, un outil couramment utilisé qui présente de solides garanties techniques et de confidentialité. »

Cet article a été repris sur le site Univers FreeBox

Advertisement
Lucas Musset

Advertisement

Articles récents

Canal+ annonce avoir résolu “une anomalie” sur les Freebox et Livebox

Le service à la demande Canal+ a été impacté hier par un incident technique sur…

22 novembre 2024

Clin d’oeil : “Free : Le vrai hacker !” ou les innovations de Free en musique

Toutes l'histoire de Free et Xavier Niel en chanson. Retracer toute l'histoire de Free et…

21 novembre 2024

Orange prépare de nombreuses innovations pour l’avenir et les présentera la semaine prochaine

Du 26 au 28 novembre, l'opérateur historique entend faire des démonstrations de diverses innovations technologiques,…

21 novembre 2024

Red by SFR s’aligne sur Free Mobile avec un forfait 350 Go au même prix

Comme un air de déjà vue chez Red by SFR.  En effet, on peut retrouver…

21 novembre 2024

Le Conseil d’État valide Microsoft pour héberger les données de santé des Européens : une décision qui pique

Et si on confiait nos données de santé à l’oncle Sam ? C’est désormais officiel…

21 novembre 2024

Le financement de l’audiovisuel public enfin voté, la TVA sera utilisée

Comme c'était le cas depuis la suppression de la redevance, l'audiovisuel public bénéficiera d'une affectation…

21 novembre 2024
Advertisement