Fibre : après la perte de son contrat avec Orange, Scopelec annonce plusieurs centaines de licenciements
Toutes les négociations du sous-traitant de l’opérateur historique n’empêcheront pas un plan de licenciement.
Scopelec devra bel et bien se séparer d’une partie de ses employés. L’arrêt de nombreux contrats avec Scopelec, causant une perte de 60% du chiffre d’affaire du sous-traitant historique d’Orange a agité le secteur des télécoms depuis novembre dernier, et trouve son point de chute avec une conclusion peu satisfaisante.
En effet, entre 500 et 550 salariés devraient être concernés par ce plan de sauvegarde de l’emploi annoncé le 6 juillet par l’entreprise. D’après une source proche du dossier, plus de mille départs, soit volontaires ou de salariés repris par d’autres entreprises ont déjà eu lieu depuis la fin de l’année dernière.
« En conséquence de la perte des marchés Orange, l’entreprise va devoir malgré tout procéder au licenciement de plusieurs centaines de ses salariés et cherchera à mettre en place une restructuration sociale respectant au mieux ses engagements sociétaux dans le cadre de la procédure de sauvegarde », affirme le groupe dans un communiqué. Au début de cette affaire, l’entreprise craignait la perte de 800 emplois.
La coopérative a également annoncé le départ “dans les prochains mois” du président de son directoire, Thomas Foppiani. « L’entreprise salue le travail effectué par Thomas Foppiani durant tout son mandat et particulièrement pendant les sept derniers mois tendus qui l’ont vu œuvrer à une solution avec l’Etat et Orange afin de faire valoir les droits légitimes de Scopelec et de préserver un maximum d’emplois possible, suite à la perte brutale de ces contrats », souligne le groupe.
L’entreprise avait également fait l’objet de plusieurs initiatives, notamment de la part de l’opérateur historique lui même qui a accepté d’accorder à son sous-traitant un volume d’affaires supplémentaires de 43 millions d’euros, porté à 45 millions, pour les 18 prochains mois, s’ajoutant ainsi aux contrats déjà en cours. L’État pour sa part avait promis de ne pas réclamer les dettes de l’entreprise.
Source : Le Monde