Free Mobile : le recours d’un collectif face à l’implantation d’une antenne rejeté par un tribunal
Dans les Côtes-d’Armor, le recours d’un collectif face à l’installation d’une antenne Free Mobile sur le parking d’un magasin Carrefour, vient d’être rejeté. Leur dossier n’a pas été examiné sur le plan juridique.
On se souvient. Free Mobile prévoit d’implanter depuis avril dernier une antenne-relais sur le parking d’un carrefour dans la commune de Grâces en région Bretagne, au grand dam des riverains.
Comme souvent, un collectif a rapidement vu le jour, dénonçant la pollution visuelle engendrée par ce projet d’antenne de 38,80 mètres, ainsi “qu’un arrosage intense en ondes électromagnétiques qui s’aggravera avec la 5G”.
Après avoir pris connaissance du projet en avril dernier, le maire a émis un avis défavorable sur l’emplacement au sol de l’antenne. « J’ai demandé si on ne peut pas déplacer. On m’a répondu : ’on a un accord au niveau national avec Carrefour’. » a-t-il indiqué avant de s’insurger : « Carrefour prend les royalties et je récolte la colère. Vous trouvez ça normal ? ».
De son côté, le collectif a par la suite déposé un recours devant le tribunal adminsitatif de Rennes. Ce dernier a été rejeté, a t-il fait savoir hier dans un communiqué. « Mais nous n’avons pas été déboutés, car l’affaire n’a pas été jugée au fond, c’est-à-dire que le dossier de 25 pages n’a pas été examiné au plan juridique », réagissent les membres du collectif dans les lignes du Télégramme. Ces derniers n’ont visiblement pas pu fournir au tribunal « le statut juridique d’occupation du site de l’installation de l’antenne-relais », Free Mobile et Carrefour auraient refusé de leur soumettre ce document. Le collectif n’écarte pas la possibilité de faire appel auprès de la Cour administrative d’Appel de Nantes.
Le début des travaux était prévu en juillet pour une activation en octobre.