L’attaque sur satellites ayant privé des milliers de français d’internet officiellement attribuée à la Russie
Après avoir enquêté, l’Union européenne, les États-Unis et le Royaume Uni affirment avoir prouvé que l’attaque du 24 février sur le satellite Viasat a été causée par la Russie.
Il s’agissait de soupçons, aujourd’hui ils sont confirmés. A l’aube de la guerre en Ukraine, une cyberattaque avait touché le réseau satellitaire Viasat, causant des dommages irrémédiables pour plus de 72 000 appareils recevant une connexion internet par ce biais en Europe. En France, l’impact s’est notamment vu pour des abonnés Nordnet, et 10 000 terminaux ont été rendus inutilisables.
Au vu du timing et de la situation, les soupçons se sont immédiatement portés sur la Russie pour trouver un responsable. « La cyberattaque a eu lieu une heure avant l’invasion non provoquée et injustifiée de l’Ukraine le 24 février 2022, facilitant ainsi l’agression militaire. Cette cyberattaque a eu un impact significatif provoquant de façon aveugle des interruptions et des perturbations de communication chez plusieurs organismes publics, des entreprises et des utilisateurs en Ukraine, tout en affectant plusieurs États membres de l’UE » explique l’Union européenne dans un communiqué.
Les dégâts ont ainsi été notés en Ukraine, en France et à travers l’Europe, notamment en Allemagne où 5800 éoliennes ont été déconnectées. La secrétaire d’État aux Affaires étrangères, du Commonwealth et du développement affirme qu’il s’agit “d’une preuve claire et choquante d’une attaque délibérée et malveillante de la Russie contre l’Ukraine, qui a eu des conséquences importantes sur les citoyens ordinaires et les entreprises en Ukraine, et dans toute l’Europe. “
La cyberguerre continue de faire rage et plusieurs cyberattaques ont été attribuées à la Russie, avec par exemple des soupçons d’avoir déployé plusieurs familles de malwares destructifs. L’UE affirme travailler en étroite collaboration avec ses partenaires pour trouver “des mesures pour prévenir, décourager, dissuader et réagir à de tels comportements malveillants dans le cyberespace“.
Source : via 01Net