Des maires veulent bloquer l’accès aux armoires fibre, la présidente de l’Arcep n’est pas d’accord
Alors que les témoignages affluent concernant les malfaçons dans la fibre optique, certains maires veulent prendre les choses en main. Mais pour la présidente de l’Arcep, ces initiatives ne sont pas souhaitables.
Chacun son rôle. Alors que les problèmes liées au déploiement et au raccordement de la fibre continuent de faire l’actualité, certains élus municipaux agacés se sont emparé du problème via des arrêtés municipaux.
C’est par exemple le cas des maires de Gonesse, Survilliers Montigny-lès-Cormeilles, Saint-Priest ou Gordes. Ces derniers contrôlent ainsi les interventions des techniciens via la fermeture des armoires à clef en obligeant les sous-traitants à aller chercher cette dernière en mairie. Une mesure pour mieux suivre quel technicien pourrait s’avérer indélicat dans le cadre des interventions.
Cependant, pour Laure de la Raudière, cette solution n’est pas vraiment viable et souhaitable. En effet, si elle affirme pouvoir “comprendre ces maires“, elle affirme ne pas pouvoir “soutenir une entreprise qui consiste à intervenir sur un équipement qui ne leur appartient pas “.
Cependant, l’idée d’un contrôle de l’accès aux armoires et aux équipements n’est pas écartée. Elle est même à l’étude, affirme la présidente de l’Arcep, citant notamment l’expérimentation des serrures connectées, qui seraient déblocables à distance tout en permettant de suivre les intervenants. Outre ces avantages techniques, la solution pourrait également être plus facilement déployée à l’échelle nationale.
Source : Banque des territoires