Le directeur général de Free explique comment le sabotage de fibre optique a été réglé par ses équipes
Face à un sabotage de grande ampleur, les équipes de l’opérateur ont du réagir vite. Si de nombreux abonnés ont été touchés, les mesures mises en place pour répondre à cette problématique ont tout de même permis de limiter l’impact de ces actes de malveillances.
Le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud a été interrogé devant le sabotage déjà dénoncé par de nombreux acteurs des télécoms ayant eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi dernier. Plusieurs villes françaises ont été touchées, notamment Strasbourg, Grenoble et Lyon.
“Notre centre de supervision a été alerté par des coupures simultanées de fibres optiques qui concernaient Free et deux autres opérateurs télécoms. Nos équipes ont réagi vite” explique le DG de Free au micro d’Europe 1. Les équipes ont été mobilisées dès 4 h du matin pour réparer et rétablir le service, puisque environ 100 000 abonnés “ont été affectés par cette coupure, essentiellement dans l’est de la France : Strasbourg, Gravelines Reims” précise-t-il. Le service a été rétabli “au bout de quatre-cinq heures“.
Thomas Reynaud, DG de Free-Groupe Iliad : "Ce sont des actes d'une extrême gravité, ils étaient coordonnés. Ce n'était pas Free qui était ciblé nécessairement, ce sont les Français" pic.twitter.com/giQa6pJky4
— Europe 1 🎧🌍📻 (@Europe1) April 28, 2022
“Notre plan de continuité d’activité a parfaitement fonctionné (…) Cela nous a permis de limiter très fortement l’impact pour nos abonnés et de rétablir très rapidement le service” explique-t-il.
“Ce sont les Français qui ont été ciblés” d’après Thomas Reynaud
Une enquête a déjà été ouverte, mais le directeur général d’Iliad est revenu sur les conséquences directes de ce sabotage. “Même si ces actes n’ont concerné qu’une minorité de nos abonnés, ce sont des actes d’une extrême gravité parce qu’ils étaient coordonnés, et ce n’est pas Free nécessairement qui a été ciblé, ce sont les Français. Ce sont les capacités des hôpitaux à continuer de fonctionner, c’est le petit commerçant qui ne peut plus encaisser ses clients avec sa carte de crédit, les étudiants qui ne peuvent pas passer leurs partiels” détaille-t-il.