Clin d’oeil : un transport de bateaux sème la zizanie chez Orange, ses abonnés en première ligne
Des convois exceptionnels coupent régulièrement la connexion d’une commune, Orange est pour l’instant bloqué mais cherche à résoudre le problème.
Quand le câble aérien rencontre un bateau, cela ne fait pas bon ménage. Pendant environ trois mois, les habitants de l’Olivière, à la Roche-sur-Yon dans les Pays de la Loire, ont été privés à plusieurs reprises d’internet et de téléphone. En effet, depuis le 28 décembre 2021, un transporteur de convois exceptionnels est passé trois fois sur une même portion de route et “leur passage a arraché des câbles“, explique l’un des habitants. Des transports d’objets massifs, comme un bateau, qui font donc des dégâts sur les infrastructures.
Si la situation a été réparée, les habitants craignent toujours d’être à nouveau privés de connexion. Le problème est normalement géré par un système de perche “qui permet de lever les câbles pour permettre le passage des bateaux transportés. Malheureusement, certains ne prennent pas cette précaution“, explique le même riverain.
Orange est au courant des dégâts sur son réseau cuivre et même de leur raison : “cela fait suite à des convois exceptionnels pour lesquels nous ne sommes pas informés, alors qu’une signalisation est nécessaire 48h avant“. Si l’opérateur a remis en état le réseau, plusieurs contraintes pèsent sur lui. Il n’est par exemple pas envisageable de surélever définitivement le câble régulièrement malmené : “aujourd’hui,il nous est impossible de relever le câble en traversée de route ou de changer la hauteur des poteaux du fait de la présence d’une ligne électrique“. Dans le cadre du déploiement aérien, la ligne télécom doit en effet se situer un mètre en dessous du câble électrique.
Et même un changement de réseau, en passant plus vite à la fibre, n’y changerait rien, étant donné qu’Orange est “obligé de suivre le passage du cuivre et donc contraint de rester sur du câble aérien“, explique-t-il. L’opérateur affirme discuter avec le département pour savoir si l’axe concerné “sera régulièrement utilisé par des convois exceptionnels” et “en fonction du retour des services“, il étudiera les solutions et les travaux nécessaires pour éviter ces casses répétitives.
Source : Ouest-France