5G : les experts se veulent rassurants à propos de la surexposition aux ondes
Avec l’arrivée de la 5G et de ses forts débits, certains usagers s’interrogent concernant les risques sanitaires dus aux ondes. Les experts se veulent rassurants, notamment concernant la surexposition aux ondes.
L’exposition répétée aux ondes suscite parfois les inquiétudes, comme on a pu le voir lors du déploiement des compteurs communicants Linky ou comme les montrent régulièrement les frictions autour de l’installation des antennes-relais pour la 4G. Et les craintes sont les mêmes avec la 5G dont le lancement en France doit intervenir en 2020, en raison de l’usage de fréquences hautes, de la multiplication des antennes et de l’augmentation des objets connectés. Comme nous le rapportions, des ONG réclament ainsi un débat citoyen approfondi à propos d’éventuels risques sanitaires et sociétaux.
Cité par nos confrères du Figaro, Sébastien Point, physicien et membre de la Société française de radioprotection, se veut rassurant face aux détracteurs de la 5G craignant la surexposition permanente aux ondes. “Dire que le niveau d’exposition sera multiplié par 10 ou 100, c’est faire l’aveu d’une incompréhension profonde des lois qui régissent la physique des ondes”, indique-t-il. Selon lui, “pour augmenter significativement le niveau d’exposition, il faut que l’énergie de plusieurs ondes se combine. Pour cela, il faut que les champs électriques s’additionnent, c’est-à-dire qu’ils soient en phase. Or cela n’arrive que rarement et involontairement”. De son côté, Christophe Grangeat, expert de l’exposition aux ondes chez Nokia, indique que “plus il y a d’antennes, plus la puissance de transmission diminue. D’autant que la 5G permettra de réduire les durées d’exposition grâce à des débits plus importants”.
Sans oublier que les organismes tels que l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) ou l’ANFR (Agence Nationale des Fréquences) veillent au grain. Il n’y a qu’à voir les smartphones signalés et parfois retirés du marché quand ils ne respectent pas les limites réglementaires concernant le DAS.
Source : Le Figaro