Face à l’arrivée de Free Mobile, des habitants ne manquent pas d’arguments farfelus
Installer la 5G dans certaines communes n’est pas mince affaire pour Free Mobile. Mais heureusement pour lui, des propriétaires acceptent très souvent de lui louer un morceau de terrain.
A Vaudricourt, petite commune située dans le département du Pas-de-Calais, Free Mobile doit faire face au maire et aux habitants. Mais la loi est de son côté. Vendredi dernier, une demi-douzaine de riverains ont rencontré les représentants de l’opérateur pour manifester leur mécontentement de vive voix. Pour une fois, l’impact des ondes sur la santé a été mis de côté. Si certains réfractaires s’inquiètent notamment d’une baisse de la valeur de leur maison, pour d’autres les arguments apparaissent irrationnels, comme la peur que les aménagements effectués pour accéder à cette antenne “n’attirent les gens du voyage ou aident à créer une décharge à ciel ouvert”, rapporte La Voix du Nord. Un habitant se plaint quant à lui de l’ombre que le pylône va générer dans sa chambre.
De son côté, le maire tombe de haut. « La commune n’a pas de terrain approprié pour l’installation d’une telle antenne relais destinée à la 5G. Le seul qui pouvait correspondre, c’était le terrain de football. Il y avait aussi le Gros Tilleul. Enfin, c’est ce que l’on pensait. L’arbre a beau ne plus être là, nous avons appris de l’ABF (architecte des bâtiments de France) que la zone était toujours classée. » Après un premier refus, Free Mobile a décidé de passer au plan b. L’opérateur va finalement louer un emplacement auprès d’un propriétaire d’un terrain agricole. « Quand j’ai appris que l’agriculteur avait donné son accord, je l’ai pris comme un coup de poignard », confie le maire désabusé. Les travaux devraient débuter au début de l’été et durer un mois et demi.
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