Ce nouvel ensemble associerait les actifs, les compétences et les équipes des deux sociétés en Espagne, “en capitalisant sur des modèles d’activités très complémentaires et sur une coopération existante réussie, pour servir 7,1 millions de clients fixes, 20,2 millions d’abonnés mobiles et près de 1,5 million de clients TV.”
Par ailleurs, la joint-venture disposerait d’une infrastructure en propre, soir d’un réseau FTTH national de “premier ordre” couvrant plus de 16 millions de foyers, ainsi qu’un réseau mobile “doté d’une large couverture nationale, acheminant un volume important de trafic sur le marché espagnol”.
Autre effet positif de ce rapprochement, avec un chiffre d’affaires de plus de 7,5 milliards d’euros et un EBITDAaL de plus de 2,2 milliards d’euros, le nouvel ensemble serait également bien positionné pour entreprendre une expansion ambitieuse et durable de ses réseaux FTTH et 5G.
Au-delà de disposer de “ressources nécessaires pour réaliser les investissements requis au développement du marché espagnol”, l’objectif est de proposer aux consommateurs et aux entreprises espagnols des offres compétitives et différenciées. Cette idylle “devrait permettre de générer des synergies d’un montant annuel estimé supérieur à 450 millions d’euros à partir de la troisième année suivant la réalisation de la transaction”, indique Orange. Cette opération devrait être signée d’ici le deuxième trimestre de 2022 et finalisée d’ici le deuxième trimestre 2023, sous réserve notamment de l’approbation des autorités compétentes en matière administratives, réglementaire et de concurrence.
Considéré comme le Free espagnol, Masmovil est le quatrième opérateur du pays. Pour se développer, il a notamment racheté une partie du réseau de fibre de Jazztel ainsi que l’opérateur mobile low cost Yoigo avant de casser les prix sur le marché. Une histoire de trublion qui peut sonner familière aux oreilles des Français. Orange a visiblement trouvé le meilleur mariage possible pour se refaire une santé en Espagne.