5G : une expérimentation pour réduire la pollution en zone urbaine
Vers des villes plus intelligentes. La 5G va faire l’objet d’une expérimentation grandeur nature visant à réduire la pollution dans les zones urbaines.
Au-delà de la hausse de débit, la 5G ouvre la voie à de nouvelles possibilités telles que la ville intelligente. La commune d’Angers, dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, sera d’ailleurs le théâtre d’une expérimentation autour de ce concept appelé smart city.
L’opérateur télécom Alsatis, le spécialiste des solutions connectées industrielles Lacroix et la startup WaltR annoncent en effet la mise en place d’un dispositif permettant de mesurer finement la qualité de l’air afin de mieux réguler le trafic routier et de mieux informer les piétons.
Les mesures reposeront sur des caméras spectrales capables d’évaluer les pollutions de l’air en haute résolution, tandis que la transmission des données s’appuiera sur un réseau 5G privé émettant sur les bandes de fréquences 3,5 et 26 GHz. “Par exemple, le système pourrait permettre de rediriger une partie du trafic, d’ouvrir des voies complémentaires ou de donner de l’information aux piétons sur le niveau de pollution”, explique Antoine Roussel, directeur général d’Alsatis.
Les capteurs devraient être opérationnels fin 2023 et les premières évaluations arriver début 2024. Les trois partenaires voient évidemment plus grand et envisagent un déploiement dans d’autres zones urbaines. Coût du projet : 4,8 millions d’euros, dont la moitié financée par l’État dans le cadre du projet de relance.
Source : Les Echos