Vente des chaînes de TF1 et M6, cela ne se bouscule pas au portillon
Beaucoup de producteurs ont finalement passé leur tour pour racheter Gulli, TFX, 6Ter et TF1 Séries Films.
On ne se bouscule pas vraiment pour récupérer les chaînes des groupe TF1 et M6. Le dépôt des offres de rachat a pris fin le 3 février dernier et certains producteurs qui semblaient intéressés, notamment Daniel Kretinsky, Cyril Hanouna ou même Mediawan de Xavier Niel, ont finalement lâché l’affaire, d’après les informations de Capital. Cependant, les chaînes ne se retrouveront pas orphelines, quelques propositions ont tout de même été déposée.
Rappelons en effet que, dans le cadre du projet de fusion de TF1 et M6, les deux groupes sont forcés par la régulation française de céder plusieurs chaînes. Il est en effet impossible pour un acteur de l’audiovisuel français de posséder plus de sept canaux sur la TNT, et si le produit de cette fusion émergeait aujourd’hui, il en possèderait plus d’une dizaine. Certaines chaînes sont donc en recherche d’un nouveau propriétaire.
Parmi les candidats, l’éditeur Redworld Media, déjà propriétaire de Sport en France et proposant plusieurs chaînes thématiques a déposé une offre pour 6Ter et une autre pour Gulli. La chaîne pour enfant a également attiré l’attention de l’éditeur Unique Héritage Media (le Journal de Mickey). Alain Weill pour sa part s’est proposé pour reprendre TFX, avec l’ambition de lancer sur cette fréquence une chaîne baptisée l’Express TVG. Altice, la maison-mère de SFR pour sa part, aurait postulé pour TFX et TF1 Séries Films. Ce qui n’est pas vraiment une surprise, son fondateur ayant annoncé lors d’une audition au Sénat être prêt à “récupérer ce qui va tomber de l’arbre“, arguant qu’avec son expérience, il était mieux placé “que quelqu’un sorti de nulle part, qui va se planter en trois ans“.
Le choix des nouveaux propriétaires devrait être fait au début du mois d’avril, malgré certaines incertitudes concernant l’avenir de chaînes spécifiques, comme Gulli. TF1 et M6 envisagerait alors, si le processus n’est pas concluant, de rendre les fréquences TNT de ces chaînes pour les basculer uniquement en IPTV, bascule déjà prévue pour Paris Première. Il ne s’agit cependant pas de la seule contrainte pesant sur le projet de fusion TF1-M6, l’Autorité de la concurrence