Les gendarmes formés au numérique pour mener leurs enquêtes
Le numérique est partout, y compris sur les lieux des enquêtes. Voilà pourquoi les gendarmes sont formés aux objets tels que les ordinateurs, smartphones et montres connectées.
Smartphones, QR Code, ordinateur portable et clé USB à bord d’une voiture de gendarmerie “retrouvée portes ouvertes, sans personne à bord”. Une enquête sous forme d’escape game, lors de La Fabrique défense organisée le week-end dernier à Paris, a été l’occasion de mettre les enquêteurs au contact du numérique. En 13 minutes, les participants devaient se démener pour retrouver l’équipage du véhicule abandonné.
“Le vecteur numérique est présent sur toutes les enquêtes, les gendarmes spécialisés sur ce vecteur contribuent et participent pleinement aux enquêtes”, explique Marc BOGET, commandant de la gendarmerie dans le cyberespace. “Nous devons réaliser une cartographie de tous les objets connectés. C’est-à-dire qu’il ne faut pas qu’un appareil appartenant à un gendarme, par exemple, puisse apparaître comme étant présent sur les lieux de l’enquête”, poursuit-il.
Chaque objet connecté pourra fournir des indices aux enquêteurs. Des documents, sites visités ou e-mails dans le cas d’un ordinateur, des contacts, appels ou applications utilisées dans le cas d’un smartphone, des déplacements et itinéraires dans le cas d’une montre connectée. Sans oublier les caméras connectées équipant de plus en plus de foyers. À l’heure des arnaques en ligne de plus en plus nombreuses, les enquêteurs doivent également s’imprégner des codes des réseaux sociaux et parfois œuvrer sous pseudo.
Source : BFM TV