Les organisations du cinéma et ses diffuseurs doivent se retrouver aujourd’hui pour signer une nouvelle chronologie des médias. Si quelques détails devaient encore être peaufinés ce weekend, les principaux points sont arrêtés.
A partir de quand pourrez-vous retrouver les films sortis sur grands écrans sur vos diverses plateformes de SVOD ? Le délai imposé à Netflix et consorts est remis en cause depuis plusieurs années et après d’âpres négociations entre tous les financeurs du cinéma français, un accord est en passe d’être signé aujourd’hui. Canal+ conserve son avantage de plus grand contributeur à la production audiovisuelle, avec une permission de diffuser les films six mois (au lieu de huit) après leur sortie en salle et de les garder neuf mois, moyennant 200 millions d’euros par ans.
D’après les informations des Echos, Netflix pour sa part serait prêt à signer très vite son accord lui offrant l’opportunité de diffuser les films 15 mois après leur sortie en salle et de les conserver sept mois dans son catalogue. Des règles qui s’appliqueront également aux autres acteurs étrangers du marché, le statut de leader de Netflix instaurant ainsi des règles générales. Si Disney+, Prime Video et consorts ne trouvent pas d’accord avec la filière, le délai passera à 17 mois et la période durant laquelle ils pourront diffuser ces films sera de cinq mois. Les plateformes internationales contribuent ainsi au cinéma à hauteur de 50 à 80 millions d’euros. Pour rappel, la chronologie actuelle ne permet pas une diffusion avant 36 mois.
Concernant les chaînes de télévision gratuites, qui s’inquiétaient des nouvelles possibilités des services de SVOD et de la concurrence qu’elles représentaient, elles peuvent acquérir des droits de diffusion de films 22 mois après la sortie en salle pour une durée de 14 mois. Cependant, plusieurs scénarios sont également envisagés selon le coût de production des films.
Les plateformes peuvent en effet diffuser et conserver en même temps des films de moins de 5 millions d’euros de budget, et en ce qui concerne les détenteurs de gros studios de cinéma comme Disney+ ou HBO Max, dont l’arrivée est prévue l’année prochaine, ils peuvent également garder leurs films produits pour moins de 25 millions d’euros. Une mesure mise en place comme un compromis, pour éviter que Disney ne conserve tous ses blockbusters pour les diffuser uniquement sur sa plateforme, comme l’américain aurait menacé de le faire.
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