New Deal Mobile : les opérateurs dressent le bilan et réfléchissent aux moyens de simplifier encore davantage le déploiement des réseaux
Quatre ans après la signature du New Deal Mobile, la Fédération Française des Télécoms fait le bilan. Il est positif, même si les efforts doivent se poursuivre.
“Le pari réussi du New Deal Mobile”, se félicite la Fédération Française des Télécoms dans un communiqué. Les opérateurs reviennent en effet sur l’accord signé en janvier 2018 avec l’État et l’Arcep afin d’améliorer la couverture mobile sur le territoire et de réduire la fracture numérique. En contrepartie, l’État avait assuré la stabilité jusqu’en 2030 des autorisations d’utilisation de fréquences.
“Depuis la signature de l’accord New Deal Mobile, les opérateurs ont basculé plus de 91 305 sites mobiles en 4G sur les 93 322 sites mobiles présents, tous opérateurs confondus en France. 98 % des sites des opérateurs ont donc été convertis en 4G. Les opérateurs ont construit ou passé près de 37 394 sites en 4G depuis le début du New Deal Mobile. 1 115 sites issus du Dispositif de Couverture Ciblée ont également été mis en service depuis la signature du New Deal Mobile”, détaille la FFT en guise de bilan chiffré 4 ans après la signature de l’accord.
Conscients de l’importance des réseaux pour communiquer, s’informer, télétravailler et se former, les opérateurs en profitent pour rappeler qu’ils ont été mobilités et ont montré leur capacité “à maintenir l’activité pour atteindre les objectifs fixés”, malgré le contexte de crise sanitaire venu se mêler à l’équation.
Un chantier pas encore terminé
Malgré les avancées notables, que ce soit pour le basculement des sites en 4G, la généralisation de la 4G sur les sites multi-opérateurs issus des anciens programmes zones blanches (objectif de 89 % d’ici fin 2022) et la couverture 4G des axes routiers prioritaires (99,6 % et 99,8 % des axes routiers sont couverts en 4G), les efforts doivent se poursuivre. La Fédération Française des Télécoms a ainsi engagé une réflexion sur les moyens qui permettraient de simplifier le déploiement des réseaux mobiles.
Parmi les pistes évoquées : favoriser l’implantation des sites mobiles dans les communes littorales, mettre à disposition des terrains viabilisés et raccordés à l’électricité qui réduisent le délai réglementaire de mise en service d’un site mobile de moitié (12 mois contre 24) et lutter contre la spéculation foncière en sécurisant les baux télécoms.
La FFT souligne également qu’elle “organise régulièrement des rencontres avec les députés et sénateurs pour leur présenter l’état d’avancement du New Deal Mobile”, rappelant au passage la mise à disposition d’un guide d’accompagnement des maires.