Patrick Drahi poursuit sa montée au capital de BT. Le magnat des télécoms possède désormais 18 % de l’opérateur historique britannique, renforçant ainsi sa position de premier actionnaire. Toujours pas d’OPA en vue, en revanche.
En juin dernier, Patrick Drahi était entré en capital de l’opérateur BT, ex-British Telecom, en rachetant 1,2 million d’actions. Avec 12,1 % du capital, l’homme d’affaires était d’ailleurs devenu le premier actionnaire de l’ancien opérateur historique britannique.
Ce mardi, le magnat des télécoms a annoncé avoir porté sa participation à 18 %, en détenant 1,79 million d’actions de BT. Comme c’était le cas pour l’opération de l’été dernier, la nouvelle a été réalisée via Altice UK, structure dédiée dont Patrick Drahi est l’unique actionnaire.
Sur de fond d’interrogations concernant le lancement d’une offre publique d’achat, le milliardaire a répondu à la négative. Dans la foulée, l’action BT perdait 5 %. Un mouvement s’expliquant par une déception du marché, explique Russ Mould, analyste de AJ Bell.
Dès l’entrée au capital, Patrick Drahi avait nié vouloir lancer une OPA, affirmant vouloir accompagner l’opérateur dans le déploiement de la fibre optique au Royaume-Uni. “Ces derniers mois, nous nous sommes engagés de manière constructive avec le conseil d’administration et la direction de BT”, explique l’homme d’affaires. Et d’ajouter : “nous continuons de soutenir pleinement la stratégie en particulier dans son rôle central dans l’expansion du réseau de fibre haut débit”.
Pour autant, le gouvernement reste vigilant concernant les mouvements futurs. “Le gouvernement s’est engagé au rééquilibrage économique du pays à travers les infrastructures numériques notamment et n’hésitera pas à agir pour protéger nos actifs stratégiques nationaux de télécommunications”, a indiqué un porte-parole. “Le gouvernement prend note de la dernière acquisition d’actions de BT par Altice. Nous surveillons la situation attentivement”, a-t-il assuré.
Malgré un démenti en juin dernier, Patrick Drahi chercherait bien à céder l’opérateur Meo au Portugal, acquis en 2014 pour 7,4 milliards de dollars, afin de financer sa montée au capital de BT. Le milliardaire aurait ainsi mandaté il y a quelques mois la banque Lazard, afin de sonder de potentiels acheteurs. Selon La Lettre de l’Expansion, les fonds EQT (famille Wallenberg) et CVC Capital Partners se sont d’ores et déjà portés candidats, mais pas au prix demandé par Patrick Drahi. Ce dernier souhaiterait empocher 7 milliards d’euros dans cette opération.
L’une des raisons possibles de cette cession ? Le coût de la 5G pas encore déployée sur le territoire qui va coûter cher en matière d’attribution des fréquences et de déploiement. Sans oublier l’arrivée prochaine d’un quatrième opérateur. Patrick Drahi chercherait en outre à réduire la dette de son groupe estimée à environ 30 milliards d’euros.
Source : AFP
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