5G : l’ANFR explique pourquoi les craintes sur les ondes sont infondées
La 5G suscite des craintes concernant l’exposition aux ondes et l’heure est à la pédagogie. Arguments technologiques et chiffres à l’appui, l’ANFR explique ainsi en quoi les inquiétudes sont infondées.
Le sujet des risques sanitaires liés à l’exposition aux ondes de la téléphonie mobile s’est retrouvé sur la table au moment du lancement de la 5G et revient assez régulièrement lors de l’implantation des antennes-relais dans certaines communes. Le gouvernement et les opérateurs télécoms doivent donc faire preuve de pédagogie.
Un colloque organisé par Les Echos et Le Parisien a ainsi été l’occasion pour Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR, de répondre une nouvelle fois aux craintes, tout en expliquant l’un des apports technologiques de la téléphonie mobile de cinquième génération. “Sur l’exposition aux ondes de la 5G, la nouveauté est que l’antenne n’expose que lorsqu’on s’en sert”, a-t-il expliqué, faisant allusion au fait que les antennes 5G émettent en direction des appareils au moment où ils en ont besoin, au lieu de simplement arroser la zone. Et d’ajouter, concernant l’impact global de la 5G : “Nos premières mesures montrent un accroissement très faible, de l’ordre de 0,1 V/m, avec l’arrivée de la 5G”.
#nouvellestechno colloque @EchosParisien_E « sur l’exposition aux #ondes de la #5G, la nouveauté est que l’antenne n’expose que lorsqu’on s’en sert. Nos 1ères mesures montrent un accroissement très faible, de l’ordre de 0,1 V/m, avec l’arrivée de la 5G » @GillesBregant pic.twitter.com/kqh3F8SrsE
— ANFR (@anfr) December 9, 2021
Différentes façons de répondre aux craintes
Lors du lancement de la 5G en France fin 2020, il s’agissait de répondre aux craintes. Le gouvernement a ainsi commandé un rapport à l’ANSES, lequel a été publié en avril 2021 et montré qu’il n’y a pas de risques nouveaux pour la santé.
Également engagés dans cette démarche d’explication au grand public, les opérateurs se voulaient rassurants vis-à-vis des potentiels risques sanitaires. “Depuis vingt-cinq ans, plus de 20 000 études portant sur l’impact des ondes sur la santé ont été réalisées dans le monde : aucune n’a jamais mis en évidence de risque sanitaire”, avait ainsi souligné Stéphane Richard, PDG d’Orange, appelant à la raison. Et d’ajouter que “la bande de fréquence des 3,5 GHz, qui va être dédiée à la 5G, ne présente aucune différence avec les autres fréquences déjà utilisées dans la téléphonie mobile“. Parlant de l’organisation de forums sur la 5G, il estimait nécessaire qu’“une discussion s’installe dans les villes qui en feront la demande”.
Xavier Niel avait préféré l’humour, lors du teasing en amont du lancement du réseau 5G chez Free, avec une vidéo où il confirmait que la 5G provoque des insomnies, rend les chauves impuissants, ne fonctionne pas si on porte des tongs et peut faire pousser un troisième téton, avant de nier le fait que la 5G allait faire grimper les prix chez Free.