Free Mobile : pas question pour la justice de suspendre les travaux pour un pylône
La justice a débouté deux riverains réclamant le blocage des travaux pour l’implantation d’un pylône Free Mobile. Incompréhensible pour leur avocat, qui liste trois éléments pertinents à ses yeux.
Sollicité dans un conflit autour d’un pylône Free à Saint-Hilaire-de-Riez, dans le département de la Vendée, le juge des référés du tribunal administratif de Nantes a rendu sa décision en fin de semaine dernière.
Pas question ainsi de suspendre l’arrêté municipal autorisant les travaux pour un équipement de 25 mètres devant être implanté avenue de l’Isle de Riez, près du boulodrome, et accueillir des antennes 3G, 4G et 5G de l’opérateur.
Incompréhensible pour Me Geoffroy de Baynast, avocat de deux riverains ayant décidé de se tourner vers la voie administrative pour stopper le train en marche. “Il y avait trois éléments qui me paraissaient pertinents pour suspendre les travaux”, explique-t-il.
“D’abord, l’autorisation d’occupation du domaine public donnée par la mairie n’est pas dans le dossier de déclaration préalable des travaux de Free puisque cette autorisation a été donnée après le 2 avril, date de dépôt du dossier”, détaille Me Geoffroy de Baynast. Cet aspect a fait l’objet d’un vote le 12 avril. Un recours est toujours en cours sur ce point.
“La mairie avait refusé l’implantation de l’antenne autour de la gare en octobre 2020 au motif que ça la gênait dans un projet d’aménagement futur, mais l’antenne n’a fait que quelques dizaines de mètres, elle reste dans le même périmètre. Ce qui valait en octobre 2020 vaut toujours en avril 2021“, estime ainsi l’avocat.
Me Geoffroy de Baynast pointe enfin du doigt la proximité d’une école. “L’antenne est située à proximité de l’école de musique. Or, un décret prévoit que l’exposition aux ondes doit être la plus faible possible près d’établissements scolaires”, souligne-t-il. Et d’ajouter : “Mais j’imagine que le juge a dû estimer que l’intérêt public à ce qu’il y ait de la 5G à cet endroit prédominait”.
Source : Maville