Univers Freebox vous propose aujourd’hui le test du Xiaomi Redmi 10, un smartphone à destination des petits budgets qui avait de quoi attirer l’attention. Avec ce modèle, le constructeur chinois affichait en effet sa volonté de “réinventer” l’expérience entrée de gamme.
Avant de passer au test, voici les principales caractéristiques techniques du Xiaomi Redmi 10 qui coûte 179 euros au comptant chez Free Mobile pour une configuration 4 + 64 Go. On peut également l’obtenir pour 4,99 euros par mois dans le cadre de l’offre Free Flex.
et un taux de rafraîchissement 90 Hz
50 + 8 + 2 + 2 Mégapixels (principal + ultra grand-angle 120 degrés + macro portrait)
ou lecteur d’empreintes digitales sur la tranche droite
Nous sommes face à un smartphone à 179 euros. Et pourtant, plusieurs personnes interrogées par nos soins voyaient en lui un smartphone à 350-400 euros. Il faut dire que la finition du Xiaomi Redmi 10 est exemplaire au regard de son positionnement tarifaire (le vrai), que ce soit dans les matériaux ou dans l’assemblage. Le premier contact se révèle en tout cas plus concluant qu’avec un Samsung Galaxy A22 5G pourtant à 259 euros. Mieux vaut par contre prévenir les maniaques : le dos et l’écran accrochent rapidement et énormément les traces de doigts. La coque de protection fournie d’office ne sera donc pas un luxe, et pas seulement pour protéger le smartphone des chutes et rayures.
Entre les mains, l’impression se tout aussi bonne. Pas de plastique bas de gamme. Pas de son creux au moment d’un toc-toc au dos. Pas de bruit douteux au moment de passer le doigt sur les boutons. Le smartphone renvoie vraiment une sensation de robustesse. Toujours en termes de prise en main, le bloc photo arrière apparaît vraiment bien intégré. Ce n’est pas parfait, mais plus qu’acceptable à ce niveau de gamme.
L’écran du Xiaomi Redmi 10 coche pas mal de cases. Son écran est Full HD+, supporte le taux de rafraîchissement 90 Hz et choisit le poinçon pour la caméra avant. Il fait en revanche l’impasse sur la technologie AMOLED avec ses couleurs plus vives et ses noirs plus profonds.
Au niveau des fonctionnalités, on retrouve les classiques Mode Lecture (ton plus chaud) et Mode Sombre, mais aussi les réglages du taux de rafraîchissement (60 ou 90 Hz) et du schéma de couleur (standard, saturé ou intense). De quoi répondre à différentes préférences et différents scénarios d’usage.
Côté son, on a un double haut-parleur stéréo, mais rien d’extra non plus. L’asymétrie entre le haut-parleur du haut et celui du bas est très marquée, tandis que le rendu apparaît trop chargé en aigus. Bonne nouvelle pour ceux ayant encore un vieux casque filaire sous la main : le mini-jack répond présent, au niveau de la tranche supérieure.
Le Xiaomi Redmi 10 multiplie les capteurs, en proposant quatre au dos et un à l’avant. Dans les faits, la preuve est une nouvelle fois faite qu’il vaut mieux un bon capteur que beaucoup de capteurs n’apportant pas tous quelque chose de pertinent en termes d’expérience. Le capteur principal 50 Mégapixels propose en effet de belles photo bien détaillées lors de l’usage du mode 50 Mégapixels. Le capteur ultra grand-angle dépanne à l’occasion, mais déforme un peu trop. Le deux capteurs 2 Mégapixels sont surtout là pour gonfler la fiche technique. Le Xiaomi Redmi 10 se retrouve enfin vite largué lorsque la luminosité vient à manquer. Ce n’est clairement pas un oiseau de nuit. Quant au capteur 8 Mégapixels pour les selfies, il fait le boulot, mais rien d’extraordinaire non plus.
Ci-dessous, une photo en parlant de l’ultra grand-angle jusqu’au zoom 10x :
Deux photos avec le mode macro (“Macro” dans le menu Hamburger en haut à droite) :
Une photo avec du flou d’arrière-plan (“Portrait” dans la ligne d’options) :
Une photo avec le mode 50 Mégapixels (“Plus/50M”) :
Deux photos de nuit, puis leurs versions corrigées par le mode dédié (“Plus/Nuit”) :
Deux selfies avec le mode portrait :
Concernant la compatibilité réseau mobile, le Xiaomi Redmi 10 se limite à la 4G avec une gestion dual-SIM grâce à deux emplacements Nano-SIM au niveau de la tranche inférieure. Pas de 5G, en revanche.
Ci-dessous, des débits obtenus en intérieur :
Et d’autres débits, mesurés en extérieur :
Avec son SoC Helio G88 à bord, le Redmi 10 permet de jouer, mais pas dans des conditions idéales. Aux limites dans les options graphiques s’ajoutent les temps de chargement un peu longs et les quelques saccades par moment. Rien de surprenant cela dit, avec un smartphone à moins de 200 euros. Notre ami s’en sort pour les tâches du quotidien, mais montrera donc ses limites face aux tâches gourmandes. Bon point en revanche concernant la chauffe. Nous n’avons rien noté de particulier. Tiède, au pire.
La mémoire interne du Xiaomi Redmi 10 ne fait pas d’étincelles. L’outil Disk Speed vient d’ailleurs le confirmer : 128 Mo/s en écriture et 177 Mo/s en lecture. À défaut d’apporter de la fluidité en toutes circonstances, la mémoire interne peut être étendue de 512 Go, grâce à un emplacement MicroSD dédié. De quoi éviter de se sentir à l’étroit trop rapidement.
Le Xiaomi Redmi 10 embarque une batterie 5 000 mAh, une capacité annonciatrice d’une bonne autonomie. La première journée sera effectivement une formalité. Il sera possible d’atteindre 1 journée et demie ou 2 jours en fonction des usages.
Ci-dessous, un suivi d’utilisation : départ à 12h06 avec 100 % et arrivée le lendemain à 22h00 avec 7 %
Le Xiaomi Redmi 10 supporte la charge filaire en 18 Watts. Le constructeur fournit même un bloc légèrement plus puissant, capable de délivrer 22,5 Watts. Notez que le smartphone peut assurer de la charge inversée en filaire, avec une puissance de 9 Watts. Pas de charge sans-fil, en revanche.
Ci-dessous, un suivi de charge en filaire un peu long sur la fin :
Avec le Xiaomi Redmi 10, nous avions une interface MIUI 12.5 basée sur Android 11.
Celle-ci s’accompagne de quelques applications et jeux préinstallés dans le cadre de partenariats commerciaux : Boutique Amazon, Facebook, TikTok, WPS Office, Amazon Music, Trip.com, eBay, Booking.com, LinkedIn, Agoda, AliExpress, Block Puzzle Guardian, Tile Fun, Bubble Shooter with Friends, Jewels Blast, Dust Settle, PUBG Mobile, Lords Mobile, Opera et Netflix. Tout ce petit monde peut-être désinstallé.
Elle propose aussi quelques fonctions pratiques, dont :
Terminons sur la partie sécurité. Le lecteur d’empreintes digitales sur le côté se montre très réactif, avec un atterrissage quasi instantané sur l’écran d’accueil, tandis que la reconnaissance faciale avec la caméra nécessite un peu plus de temps, avec un atterrissage au bout de 2-3 secondes sur l’écran d’accueil. Durant notre test, une mise à jour de 452 Mo nous a fait passer des patchs de juillet 2021 à ceux d’octobre 2021. Pas les derniers, mais presque.
À la sortie de la boîte, le Redmi 10 fait plutôt bonne impression avec une finition exemplaire (mais salissante), surtout au regard de son positionnement tarifaire sous la barre des 200 euros. À l’usage, ce smartphone ne fait pas d’étincelles, mais propose un écran agréable à utiliser, un double haut-parleur stéréo perfectible mais toujours bienvenu pour le multimédia, un capteur photo principal vite convaincant et des seflies honnêtes à défaut d’être exceptionnels. Toujours en positif, il y a aussi cette extension MicroSD avec un slot dédié, cette connectique mini-jack bienvenue et ces accessoires bel et bien présents dans la boîte (coque de protection et chargeur plus puissant que nécessaire). Côté interface, le Redmi 10 profite de fonctions pratiques et s’accompagne d’applications en nombre, mais ayant le mérite de pouvoir être désinstallées. Enfin, il y a cette charge nécessitant deux bonnes heures. Elle s’explique par la grosse capacité en vue de garantir une bonne autonomie, mais aussi par un choix pour contenir le prix final. Ce n’est l’idéal en termes d’expérience, mais finalement pardonnable.
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