Un raccordement sauvage d’un côté, un souci d’éthique de l’autre côté et c’est l’abonné qui paie les pots cassés. Un foyer se retrouve en effet privé d’Internet depuis plusieurs mois.
Un “retour à l’âge de pierre, ou presque”, dénonce Laetitia Poirot, habitante du quartier de La Cordière, à Saint-Priest, dans le département du Rhône. Depuis le mois de mai, cette mère et sa fille se retrouvent en effet privées de connexion à Internet. Et la raison de cette déconvenue ne lui est pas inconnue. “Selon les conclusions du rapport du technicien en date du 5 juin, ma fibre avait été récupérée par un autre client”, explique-t-elle.
Laetitia Poirot a bien tenté de contacter son opérateur de l’époque, Bouygues Telecom, pour trouver une solution. L’opérateur aurait ainsi refusé de reconnecter sa cliente à la fibre optique de la même manière qu’elle a été déconnectée. “Pour moi, le problème était simple. Il suffisait que le technicien récupère ma fibre qui avait été débranchée sauvagement. Mais plus facile à dire qu’à faire. Apparemment, pour des questions d’éthique, Bouygues se refuserait à adopter des méthodes similaires à celles de ses concurrents. Depuis, silence radio”, relate Laetitia Poirot.
Le telco aurait aussi proposé un retour en arrière en termes de rapidité de connexion. Mais pas question pour la cliente de payer les pots cassés, et encore moins au prix fort. “Le passage à l’ADSL aurait pu constituer une alternative. Bouygues me demandait 97 euros. Un gouffre pour mes modestes finances. Les 39 euros pour France Télécom pour les besoins de la pose du câble en cuivre, je veux bien, à la limite, le concevoir. Mais les 48 euros que m’impose Bouygues pour la mise en service, alors que cela a déjà été fait au mois de janvier, je considère le procédé comme une véritable arnaque. À cela, il faut rajouter les 28 euros d’abonnement mensuel. Face à mon refus, Bouygues a tout simplement résilié mon abonnement”, raconte Laetitia Poirot
Lassée de la situation qui semble sans issue et d’avoir recours au partage de connexion pour Internet et la télévision, l’habitante a fini par se tourner vers la municipalité qui va suivre le dossier de près. “C’est le deuxième dossier qui nous est soumis”, explique Olivier Mas, conseiller municipal délégué en charge du numérique. “Sur ce dossier, il y a un manque flagrant d’efficacité dans la coopération entre les opérateurs”, déplore-t-il. Et de poursuivre : “On a bon espoir que le problème trouve une solution. La société XPFibre, qui s’est engagée dans la réfection complète des 89 infrastructures de Saint-Priest et Meyzieu d’ici à fin 2022, a tout intérêt à se montrer bienveillante pour redorer son blason avant le démarrage des travaux programmé pour la mi-novembre”.
Source : Le Progrès
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