Enchères pour les fréquences 5G : Free, Bouygues, Orange et SFR ne paieraient pas des sommes folles, en contrepartie d’engagements de couverture
Le gouvernement français entend rassurer le secteur des télécoms concernant les enchères prévues en fin d’année pour l’attribution des fréquences de la 5G. Pas question de sommes folles pour renflouer les caisses de l’État. Il s’agirait plutôt d’obtenir des engagements de la part des opérateurs en matière de couverture du territoire.
Avec les envolées notées en Allemagne et en Italie, les opérateurs français n’ont pas caché leurs inquiétudes concernant le coût pour l’acquisition des fréquences de la 5G. Ils craignent en effet que leur capacité d’investissement ne soit réduite suite aux enchères pour la 5G prévues durant l’automne.
On se veut toutefois rassurant du côté de Bercy, avec un prix de réserve qui devrait être « plus proche de 1,5 milliard d’euros que de 3 milliards ». Il s’agirait en effet de permettre à Free, Bouygues, Orange et SFR d’investir massivement dans le déploiement, plutôt que de renflouer les caisses de l’État. Il pourrait d’ailleurs y avoir d’importants engagements en termes de couverture du territoire. Pour un analyste interrogé par La Tribune, le choix du gouvernement évitera le scénario italien, où les opérateurs vont devoir amortir le coût énorme des licences, ce qui pourrait entraîner un retard de déploiement et peut-être des plans d’économies incluant des tailles dans les effectifs.