Univers Freebox a testé le Redmi Note 7 récemment arrivé chez Free Mobile dans son édition spéciale 700 MHz
Après vous avoir annoncé en exclusivité son arrivée chez Free Mobile, Univers Freebox vous propose un test du smartphone Redmi Note 7 Edition 700. Comme vous allez le voir, il s’agit d’une excellente proposition sur le créneau des 200 euros.
Avant de passer à ce test réalisé à partir d’un modèle prêté par le constructeur, voici un rappel des principales caractéristiques du Redmi Note Edition 700 disponible en exclusivité chez Free Mobile pour 199 euros :
Processeur : octa-core jusqu’à 2,2 GHz (Snapdragon 660)
Mémoire vive : 3 Go
Écran : dalle IPS 6,3 pouces offrant une définition Full HD+ (2 340 x 1 080 pixels) avec une encoche goutte d’eau et une protection Gorilla Glass 5
Son produit par un haut-parleur dans la tranche inférieure
Stockage : 32 Go (extensibles par MicroSD)
Compatibilité 4G : support des bandes B1/B2/B3/B4/B5/B7/B8/B20/B28
Double capteur photo dorsal : 48 + 5 Mégapixels (principal et infos de profondeur)
Appareil photo frontal : 13 Mégapixels (dans une encoche goutte d’eau de l’écran)
Prise casque : oui (tranche supérieure)
Connectique de charge : USB Type-C (tranche inférieure)
Connectivité Bluetooth : version 5.0
Support NFC : non
Batterie : 4 000 mAh (non amovible) rechargeable en filaire avec le chargeur 10 Watts fourni
Système d’exploitation : Android 9.0 Pie avec l’interface MIUI 10
Protection : reconnaissance faciale ou lecteur d’empreintes digitales au dos
Un design élégant, un brin tape-à-l’œil
Visuellement, le Redmi Note 7 est franchement beau, et même un brin tape-à-l’œil dans la version bleue que nous testée et dans sa version rouge. Un passant nous a même demandé de quel modèle il s’agissait, alors que nous menions nos tests en extérieur. Par contre, la coque brillante accroche bien les traces de doigts. De quoi irriter les plus maniaques.
Au niveau de la prise en main, ensuite, la préhension est plutôt bonne. Il y a juste cette jointure prononcée au niveau du châssis et de l’écran que certains membres de la rédaction ont rapidement ressenti.
En termes de design, on peut également noter le bloc photo protubérant qui rend le smartphone instable lorsqu’il est posé. Pas pratique si vous êtes habitués à taper vos messages ou surfer avec le smartphone sur la table.
Il y a enfin ce côté un peu "savonnette " du smartphone, que l’on a surpris à plusieurs reprises en train de glisser sur une boîte lisse ou un support légèrement incliné.
Un bel écran et un rendu audio intéressant, à défaut d’être stéréo
L’écran profite de son côté d’un bon rendu des couleurs, de bons angles de vision et d’une bonne lisibilité en extérieur par temps ensoleillé. On pensera juste à désactiver la luminosité automatique, qui se révèle rapidement capricieuse. On se retrouve en effet avec un écran assombri sans comprendre pourquoi.
Au niveau de l’audio, le son d’une vidéo ou d’un jeu sort d’une seule grille dans la tranche inférieure. Pas d’effet stéréo comme sur le OnePlus 7 Pro que nous avons testé. Maintenant, le son est clair et puissant, tout en présentant un peu de relief. Ça ne vaut pas une enceinte externe, mais on a plaisir à l’utiliser.
Les mélomanes noteront également la présence du mini-jack dans la tranche supérieure.
Une partie photo polyvalente, mais une intelligence artificielle qui en fait trop
Avec un double capteur photo 48 + 5 Mégapixels au dos, le Redmi Note 7 se révèle assez polyvalent. En pleine journée, les clichés sont vraiment réussis. Le renfort de l’intelligence artificielle peut être appréciable. Sauf dans certains cas, où elle donne un côté factice. Oubliez par contre le zoom, qui n’a rien donné de très joli durant nos tests. Les photos capturées le soir profiteront également de l’intelligence artificielle, grâce à un mode nuit qui propose de belles choses, sans évidemment faire de miracles. Les amateurs de selfies seront également aux anges avec le capteur frontal qui produit de beaux clichés. Il faudra juste éviter le mode beauté qui a tendance à trop lisser la peau, comme si vous aviez mis trois couches de fond de teint.
Ci-dessous, des clichés en extérieur, lors d’une journée très ensoleillée, sans le zoom puis avec le zoom qui ne rend pas très bien :
Une photo par temps ensoleillé, sans la correction IA puis avec la correction IA qui donne un aspect un peu artificiel aux arbres (vert fluo) :
D’autres photos en extérieur :
Deux portraits en intérieur :
Un soir pluvieux et sans aucun lampadaire allumé, sans l’IA puis avec l’IA qui redonne de l’éclairage :
Un soir pluvieux avec des lampadaires allumés, sans l’IA puis avec l’IA qui corrige les halos lumineux, redessine les arbres et renforce le noir de la voiture en premier plan :
Un selfie sans retouche, puis avec le mode beauté à fond :
Une 4G moyenne, mais un support de la 4G 700 MHz
Sur nos endroits habituels de tests, nous avons flirté avec les 70-75 Mbit/s en réception sur le réseau Free Mobile, là où nous avons déjà atteint sans problème les 100 et même 200 Mbit/s. Rien de dramatique, mais rien d’extraordinaire non plus.
Un bon point à noter pour les abonnés Free Mobile, et c’est d’ailleurs la raison d’exister de ce Redmi Note 7 Edition 700 : la prise en charge de la 4G sur la bande des 700 MHz.
Un déverrouillage très rapide, que ce soit avec le lecteur d’empreintes ou avec la reconnaissance faciale
Pour le déverrouillage de l’écran sans le code ou le schéma, on aura le choix entre le capteur biométrique installé au dos, à portée d’index, ou la reconnaissance faciale avec le capteur photo avant. Les deux solutions se révèlent particulièrement efficaces et rapides. Pas le moindre raté lors de nos tests et aucune attente.
Des performances suffisantes pour jouer
Avec un chipset Snapdragon 660 et une mémoire vive 3 Go, on profite de performances plutôt correctes. Dans les faits, nous avons pu lancer le jeu de course de voitures Asphalt 9 et y jouer de manière fluide (si on met de côté les très légères saccades que nous avons vues, en les ayant guettées). PUBG Mobile se lance également en graphismes moyens, mais avec quelques légères saccades ponctuelles et une chauffe assez prononcée en haut du dos. Le Redmi Note 7 permet de jouer à des titres récents et exigeants. Un bon point pour un smartphone à 199 euros.
Côté benchmarks, ensuite, AnTuTu positionne le Redmi Note 7 au même niveau qu’un Samsung Galaxy A50. C’est cohérent au regard du chipset utilisé et du prix du smartphone.
Une autonomie exemplaire
Avec une batterie 4 000 mAh et un chipset modeste, l’autonomie se montre très bonne, excellente même. Le Redmi Note 7 est un digne successeur du Redmi Note 5, une référence en matière d’autonomie. Pour vous donner une idée, en ayant chargé à 100 % le mardi à 14h30, nous étions à 64 % le lendemain à 16h20 après de nombreuses manipulations, des benchmarks, des tests de débits, des photos, de la vidéo et du jeu gourmand. Le jeudi suivant, à 15h25, nous avions 35 % de la charge. Dans le cas d’un usage modéré, on peut espérer tenir plusieurs jours sans approcher une prise de courant.
Dommage maintenant que le Redmi Note 7 soit fourni avec un chargeur 10 Watts. Nous sommes ainsi passés de 40 à 100 % en l’espace d’une heure et demie. Rien de dramatique, surtout au regard du positionnement du smartphone et de la taille de la batterie à recharger, mais on a vu plus rapide.
Système d’exploitation : une interface proche d’iOS
Terminons sur la partie logicielle, avec l’interface MUI, qui se rapproche plus d’iOS que de l’expérience Android originale. Pas de tiroirs d’applications, ici.
Parmi les aspects intéressants de la ROM de Xiaomi, assez complète, il y a la possibilité de cacher l’encoche pour les plus réfractaires, la possibilité de réduire la taille d’écran pour les petites mains (la fonction simule un écran 3,5, 4 ou 4,5 pouces), le second espace pour les personnes à cheval sur la protection des données personnelles, les applications clonées pour lancer plusieurs instances d’une même application et le mode lecture pour passer à un affichage plus chaud. Xiaomi a aussi ajouté des applications, comme d’autres navigateurs Web en plus de Chrome ou une suite d’optimisation et de sécurité. La plupart peuvent être désinstallées.
Autre chose appréciable : la possibilité de « réveiller » le smartphone en le soulevant ou avec un double tapotement sur l’écran. Cela accélère le déverrouillage pour ceux utilisant la reconnaissance faciale.
Concernant la sécurité, enfin, notez la présence des patchs de sécurité du mois d’avril. Pas les derniers, mais pas les plus vieux non plus.