Pour réduire son empreinte carbone, Orange passe au reconditionné sur son réseau mobile
Orange veut plus de vert dans ses réseaux mobiles. Avec l’aide de Nokia, l’opérateur historique va ainsi développer le recours à des équipements reconditionnés pour ses infrastructures. Il promeut une “exemplarité environnementale”.
Développer l’utilisation d’équipements reconditionnés dans les infrastructures réseau, tel est l’objectif d’un accord-cadre signé entre l’opérateur Orange et l’équipementier Nokia. Grâce à celui-ci, toutes les filiales d’Orange auront accès à des équipements réseau remis à neuf par l’intermédiaire de BuyIn, l’alliance d’achat d’Orange et Deutsche Telekom. “Cet accord concerne les équipements réseau d’accès radio et pourra être étendu à différentes catégories à moyen et long terme”, ajoute l’opérateur historique.
Écologie et économies
Selon Orange, cet accord “s’inscrit dans un programme plus vaste nommé OSCAR qui contribuera à l’atteinte de l’objectif Net Zéro Carbone fixé par le groupe en 2040″. Et d’ajouter qu’“il a pour ambition de placer l’économie circulaire au cœur des réseaux d’infrastructure en réutilisant des équipements existants à chaque fois que cela est possible”. Ce n’est d’ailleurs pas le premier accord en ce sens. On se souvient en effet de récents accords avec Engie ou Total. L’opérateur historique a même obtenu les certifications ISO 140001 et ISO 50001 pour ses actions visant à réduire son empreinte environnementale. Nokia rappelle de son côté vouloir “réduire les émissions de sa chaîne de valeur de 50 % entre 2019 et 2030 dans le cadre de ses objectifs, renouvelés sur la base d’analyses scientifiques”. Ramon Fernandez, Directeur Général Délégué d’Orange, y voit une vision commune “où l’exemplarité environnementale soutient la création de valeur durable”.
Au-delà de l’aspect écologique, il y a la réduction des coûts. Un aspect non négligeable quand on connaît les hauts niveaux d’investissements dans le secteur des télécoms. Pour rappel, 2020 s’est traduit par des investissements à hauteur de 14,3 milliards d’euros, dont 2,8 milliards injectés dans l’achat des fréquences 5G dans la bande des 3,4-3,8 GHz. Il s’agit ici de proposer “une alternative compétitive et fiable aux opérateurs de réseau”.