Un quart des internautes piratent des programmes TV en direct d’après l’Hadopi
Les moyens détournés pour profiter des services télévisuels en direct sont nombreux et les internautes ne s’y trompent pas. D’après une étude de l’Hadopi, le piratage de programmes TV en direct concerne un quart des internautes.
Un internaute sur 4 aurait ainsi déjà opté pour une solution autre que celles proposées par les moyens légaux pour accéder aux chaînes gratuites, payantes ou à un autre type de contenu audiovisuel. L’étude de l’Hadopi révèle également qu’il s’agit d’une pratique qui s’est accélérée en 2018, notamment dû à des évènements sportifs importants comme la coupe du Monde de football.
Par quels moyens ?
Les utilisateurs ont pour ainsi dire l’embarras du choix. L’étude révèle que 17% des utilisateurs pirates choisissent les sites de live-streaming, tandis que 14% se tournent vers les réseaux sociaux. Une petite minorité de 5% préfère quant à elle utiliser un boîtier IPTV illégal.
Quelles conséquences pour les chaînes ?
L’étude explique que l’utilisation des moyens détournés provoque une "cannibalisation" de l’offre légale. En effet, 54% des utilisateurs d’IPTV illicite se sont déjà désabonnés d’une offre légale en choisissant cet autre moyen. C’est également le cas pour 47% des spectateurs en live-streaming, qui regardent leurs programmes sur des sites dédiés. Ces pirates sont cependant souvent conscients des risques qu’ils encourent en utilisant ces alternatives illicites. 36% d’entre eux savent qu’ils peuvent être exposés à des virus informatiques tandis que 40% sont confrontés à des bugs ou des problèmes techniques lors de leur visionnage d’un programme en direct.
La pratique semble donc se répandre, tant sur les chaînes payantes que sur les chaînes gratuites. L’autorité va cependant continuer son étude afin de déterminer quelles nouvelles technologies permettent ce type de piratage.