Le groupe Canal se renforce en Autriche et en Europe de l’Est, avec l’acquisition de deux sociétés pesant un peu moins de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
De quoi compléter la présence du groupe en Europe. La filiale de Vivendi vient de racheter deux sociétés, sans dévoiler le montant de la transaction pour l’instant, afin de se consolider sur plusieurs marchés européens, notamment en Pologne et dans les pays où est implantée sa filiale M7.
La première société est SPI International, qui édite une quarantaine de chaînes payantes thématiques dont il détiendra 70% du capital. L’entreprise est présente en Pologne, en République Tchèque, en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie ainsi qu’en Serbie et aux Pays-Bas. Le choix de cette entreprise a été motivé par trois points, explique Jacques du Puy, président de Canal+ International. SPI apporte à Canal ses chaînes, pour alimenter ses offres de bouquets dans les pays d’Europe de l’Est “à un moment où acquérir des programmes coûte de plus en plus cher“. SPI est également “un débouché pour nos contenus Canal+“, affirme-t-il. Enfin, les multiples accords de distribution de SPI avec des opérateurs vont permettre à la chaîne cryptée ” de démultiplier les clients potentiels à nos offres”.
SPI est en effet présent dans 60 pays, avec 60 millions d’abonnés via des distributeurs divers. Toujours dans cette optique de synergie, Canal+ va prendre possession d’une filiale de l’opérateur historique autrichien A1 Telekom Austria. Cette société édite des chaînes mais est également l’opératrice d’une plateforme de VOD comptant quelques centaines de milliers d’abonnés. Au total, les deux sociétés acquises par Canal représentent un peu moins de 100 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Canal+ n’entend pas s’arrêter là : “nous voulons nous renforcer sur les marchés d’Europe de l’Est et d’Europe centrale et nouer d’autres partenariats avec les opérateurs de ces territoires” annonce le directeur de Canal+ International.
En acquérant un nombre d’abonnés plus important, Canal+ entend rentabiliser les investissements technologiques nécessaires pour la transition de MyCanal vers une plateforme , débutant seulement dans ces territoires. “Nous avons doublé en cinq ans le nombre de nos abonnés de 11 à 22 millions” explique Canal. “Ces nouvelles acquisitions viennent conforter notre objectif d’atteinte de 30 millions d’abonnés d’ici à 2025 et de compléter Studiocanal sur 10 territoires” affirme Maxime Saada.
D’après Jacques du Puy, les revenus par abonné dans cette zone sont moindres mais les coûts de programme en tiennent compte, permettant ainsi de réaliser des marges “cohérentes” avec celles du reste du groupe. D’autant plus que la concurrence de Netflix, Amazon Prime ou Disney+ est moins avancées en Europe de l’Est qu’en France par exemple, même si ces plateformes commencent à s’y faire une place également. Face à cela, la filiale de Vivendi ne rechignera pas à distribuer ces plateformes, comme elle le fait déjà en France et en Pologne par exemple.
Dernier avantage d’un point de vue de la production : les droits des séries produites sont moins contraignants dans ces pays qu’en France, permettant ainsi à Canal+ de les distribuer dans ses autres filiales. D’autant plus que les séries produites en Europe de l’Est commencent à avoir la côte et montent en gamme.
Source : Les Echos
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