5G en France : les conditions des enchères pour l’attribution des fréquences se précisent
Alors que les opérateurs mobiles et le régulateur des télécoms sont dans l’attente de plus d’informations concernant les enchères pour l’attribution des fréquences 5G qui se dérouleront à l’automne, le gouvernement français a publié sa lettre pour donner les premiers éléments de cadrage.
Les Echos ont pu prendre connaissance du document, signé par Agnès Pannier-Runacher et Jacqueline Gourault, respectivement secrétaire d’État à Bercy en charge du sujet et ministre chargée de la Cohésion des territoires.
Le gouvernement français souhaite aller plus loin que les exigences de l’Union européenne avec non pas au moins une ville couverte, mais « plusieurs villes », lors du lancement prévu courant 2020. Il insiste également sur le fait que le déploiement doit évidemment concerner les grandes villes pour désengorger les réseaux, mais également englober les milieux ruraux ou montagnards. Voilà pourquoi « la mutualisation des réseaux » est suggérée, afin de permettre un « calendrier raisonnable » et aux opérateurs de s’y retrouver en termes d’investissements. Et d’ajouter que « la bonne couverture mobile de l’ensemble du territoire est un objectif majeur ».
Concernant enfin la question très attendue du coût, il a été indiqué que le prix de réserve sera fixé d’ici l’été par la commission des participations et des transferts, avec la promesse d’un « juste milieu », afin de permettre « des infrastructures numériques de qualité », tout en permettant au prix plancher de « constituer un critère substantiel des attributions ».