La justice prononce des peines de prison ferme pour les braquages de boutiques Orange et SFR
Plusieurs boutiques Orange et SFR ont été braquées durant l’été. Les auteurs des faits ont été condamnés à des peines de prison ferme.
Pour les braquages de trois boutiques d’opérateurs de téléphonie mobile durant l’été, deux boutiques Orange à Challans en Vendée et Cognac en Charente, ainsi qu’une boutique SFR à Saint-Malo en Ille-et-Vilaine, trois ressortissants roumains ont été condamnés le mardi 7 septembre 2021. Ils paraissaient en comparution immédiate devant le tribunal de Nantes pour “vol”, “tentative de vol” et “association de malfaiteurs “.
Les trois hommes âgés de 24 à 30 ans, auteurs de braquages, ont écopé de peines de prison ferme allant de 18 à 30 mois. Deux d’entre eux feront d’ailleurs l’objet d’une interdiction du territoire français de cinq ans à leur sortie de détention. Le troisième, père d’un garçon de 6 ans vivant avec sa mère sur le territoire, n’est pas concerné par cette interdiction sur le territoire.
La mère de l’enfant écope d’ailleurs d’une peine de 6 mois de prison avec sursis et d’une amende de 500 euros pour “recel”. Dans son logement, qualifié de “base arrière” par le procureur de la République, ont en effet été retrouvés les 154 téléphones portables volés à Challans. “Elle est belle, votre base arrière, mais elle n’en a que le nom. Ma cliente a juste accueilli, sur le temps des vacances, le père de son enfant pour qu’il le garde pendant qu’elle partait travailler… Elle a détenu des malfaiteurs avec leur butin, certes, mais en aucun cas elle n’avait la main sur la marchandise”, avait plaidé Me Matthieu Créach, son avocat. Jugeant les “réquisitions hallucinantes”, il plaidait pour une “faute morale” et demandait la relaxe.
Mais ça n’est pas tout puisqu’il faudra également rembourser les préjudices matériels. Les trois hommes devront ainsi payer 11 000 euros et 1 000 euros de frais de justice pour la boutique de Challans. Ceux-ci devront aussi rembourser environ 3 500 euros pour les dégâts à Cognac et 1 000 euros pour les frais de justice. Aucun téléphone n’avait été dérobé en raison de la réactivité des forces de l’ordre. Ils ont enfin été condamnés à verser 6 800 euros de dommages-intérêts et 1 000 euros de frais de justice pour la boutique de Saint-Malo, où 22 modèles d’exposition avaient été volés. Impliquée au titre de “recel”, la compagne de l’un des malfaiteurs est également concernée par le remboursement des dégâts.
Source : Actu.fr