Smartphones : OneFlash, startup incubée par Station F, conçoit une solution innovante contre le stress de la batterie vide
Fini le stress de la batterie vide quand on a justement besoin du smartphone. OneFlash propose ses stations de batteries portables en libre-service.
Pas toujours facile de trouver une prise de courant disponible dans un magasin, un restaurant ou une salle de sport lorsque l’on se retrouve à court de batterie. Or, des études ont déjà mis en évidence le stress potentiellement généré par cette situation.
OneFlash a ainsi imaginé des stations non pas de recharge, mais de batteries portables en libre-service. Cela permet de faire le plein sans la contrainte de trouver la prise et de laisser son smartphone dans un coin, sans surveillance. Ou dans le cas d’un magasin de le garder en main, tout en poursuivant son activité.
Incubée par Station F, incubateur de startups de Xavier Niel, la jeune société a été créée par Lucas Di Franco et Alexis Passot, deux entrepreneurs âgés de 26 et 31 ans originaires de Rive-de-Gier, commune du département de la Loire. Le premier a suivi un cursus commercial et le second un parcours d’ingénieur télécom.
La borne OneFlash avec ses 6 batteries à disposition des clients
Les établissement y ont aussi un intérêt
Le coût de cette charge d’appoint est intégralement supporté par l’établissement. “Le magasin, le restaurant, les aéroports, etc. ont un intérêt à ce que leurs clients disposent d’un téléphone chargé, au-delà du service apporté en tant que tel. Avec la digitalisation des espaces de retail, les consommateurs ont de plus en plus besoin de leur téléphone”, Lucas Di Franco. On peut citer l’exemple du smartphone nécessaire pour scanner le QR code donnant accès au menu du restaurant. Un client peut aussi vouloir comparer les prix ou rechercher des informations techniques au moment d’un achat. Un abonné à une salle de sport peut vouloir afficher un exercice ou écouter de la musique pendant sa séance.
“Je suis allé interroger des dizaines de responsables de restaurants et de bars. Tous m’ont dit que c’était une galère sans nom de répondre aux perpétuelles demandes de branchement des smartphones de leurs clients“, raconte-t-il
Source : Le Progrès