Haine en ligne : Twitter déploie une nouvelle fonction pour protéger ses utilisateurs
Ce mercredi, Twitter a annoncé le déploiement d’une nouvelle fonctionnalité visant à protéger ses utilisateurs des comportements haineux.
Et si les comptes toxiques étaient bloqués en amont, avant d’entrer en contact avec vous ? C’est justement ce que commence à proposer Twitter, réseau social où les mauvais comportements et échanges un peu virulents ne manquent pas. Objectif : “limiter les interactions excessives et indésirables” et “rendre les conversations plus saines”.
Après activation d’un mode dédié depuis la rubrique Confidentialité et Sécurité dans les Paramètres (nommé “Safety mode” en anglais ou “Mode sécurité” en français), les comptes utilisant un “langage potentiellement nuisible” (insultes, remarques haineuses, mentions répétitives et non sollicitées, etc.) se retrouvent bloqués pendant sept jours. “Nos systèmes évaluent la probabilité d’un engagement négatif en prenant en compte à la fois le contenu du tweet et la relation entre l’auteur du tweet et le répondant. Notre technologie tient compte des relations existantes, de sorte que les comptes que vous suivez ou avec lesquels vous interagissez fréquemment ne soient pas bloqués automatiquement”, explique Twitter. Et d’ajouter : “Les auteurs de Tweets jugés nuisibles ou non sollicités par notre technologie seront automatiquement bloqués, ce qui signifie qu’ils ne pourront temporairement pas suivre votre compte, voir vos Tweets ou vous envoyer des messages directs”.
Twitter continue de peaufiner sa technologie. “Nous travaillerons de manière continue sur la précision de l’outil Safety Mode afin d’améliorer ses capacités de détection. Toutefois, pour éviter toute erreur, l’ensemble des blocages automatiques opérés par le Safety Mode peuvent être consultés et annulés à tout moment dans les paramètres“, explique le réseau social.
“Safety Mode est un autre pas dans la bonne direction pour faire de Twitter un endroit sûr où l’on peut participer à la conversation publique sans craindre les abus”, soutient Twitter. Fruit de plusieurs sessions d’écoute et de retours d’expériences, cette nouvelle tentative de lutter contre la haine en ligne n’est en tout cas pas isolée. On sait en effet les plates-formes Facebook, Instagram et YouTube sur le coup, mais également les opérateurs Free et Orange.