Tous les voyants sont au vert pour Salt (Xavier Niel)
L’opérateur suisse de Xavier Niel ne connaît pas la crise.
L’été commençait bien pour Salt, avec un second trimestre très satisfaisant. L’opérateur a en effet réalisé près de 505 millions de chiffres d’affaires sur les six premiers mois de l’année, soit une progression de 3% sur un an. Le tout avec 15.200 abonnés mobiles recrutés en combinant ses offres B2B et grand public.
L’opérateur comptabilisait ainsi 1,340 millions d’abonnés à la fin du mois de juin, après avoir observé sa plus forte avancée sur un an depuis 2013. Son offre Salt Home est elle aussi en croissance. Sans exprimer clairement les chiffres de recrutement, l’opérateur rappelle avoir dépassé la barre des 100 000 abonnés en avril dernier et affirme avoir réalisé sa meilleure progression sur une période d’un an depuis 2010 sur ce segment.
«Cet excellent résultat, qui s’accompagne d’une forte progression de la clientèle dans tous les segments, prouve une fois de plus que nous allons dans la bonne direction et nous place dans une position plus forte que jamais. Nous sommes ravis de voir nos efforts récompensés», déclare son CEO Pascal Grieder.
Vers une entrée en bourse ?
Salt a récemment décroché un prix au sein du classement 2021 de Bilanz, pour la qualité de ses services mais surtout pour ses prix défiant toutes concurrences de l’autre côté des Alpes. Il est en effet considéré par le magazine économique Suisse comme le meilleur fournisseur universel pour la clientèle privée parmi les telcos offrant des offres fixes et mobiles. Sans compter également le récent partenariat annoncé avec Swisscom qui devrait permettre de raccorder 3 millions de foyers en FttH d’ici à 2025. Tout semble réussir à Salt.
Si le trimestre très solide accompagné d’un nouveau prix à ajouter à son palmarès sont de bonne augure, il reste encore une question en suspens autour de l’avenir de l’opérateur. En effet, d’après des informations de Reuters en juin dernier, Salt se préparerait à entrer en bourse dès l’automne. Et par la même occasion, donner l’opportunité à Xavier Niel de se retirer de l’opérateur après sept ans d’investissement.