Pas question de pointer uniquement les opérateurs et le subventionnement mobile. La présidente de l’Arcep estime que les constructeurs de smartphones ont aussi leur part de responsabilité dans l’empreinte environnementale du numérique et doivent participer à sa réduction, en contribuant notamment au “baromètre environnemental” demandé par le gouvernement.
Non, le subventionnement mobile proposé par les opérateurs ne peut pas être désigné comme grand responsable du renouvellement des smartphones en France. C’est en tout cas qu’a affirmé l’Arcep, dans un rapport publié ce lundi. Des conclusions arrivant d’ailleurs peu de temps après le lancement, par Free, d’une offre Flex voulue justement plus intéressante que le subventionnement sur les plans financier et écologique.
Accusée par Xavier Niel de défendre un “oligopole”, Laure de La Raudière, la présidente l’autorité administrative, s’en défend. “Nous avons regardé les chiffres sans aucun a priori”, a-t-elle en effet assuré dans une interview accordée à nos confrères de La Tribune.
Laure de La Raudière n’en démord pas : le problème doit être pris dans sa globalité. “Le subventionnement ne représente que 20 % des ventes de smartphones en France“, a notamment rappelé la gendarme des télécoms. Attaquer sous cet angle n’aurait ainsi que peu d’impact au final.
“Beaucoup croupissent dans des tiroirs parce que la batterie ne dure plus assez longtemps, ou qu’il manque de la mémoire pour télécharger la dernière version du système d’exploitation”, rappelle Laure de La Raudière. À ses yeux, “le vrai enjeu, c’est de rallonger la durée de vie des smartphones”.
Cela doit passer par un soutien de la filière du reconditionné, pour traiter le problème en aval, mais aussi par une étude de ce qui réduit la durée de vie des appareils, pour s’occuper du problème en amont. Cette étude passera d’ailleurs le “baromètre environnemental des acteurs du numérique” commandé par le gouvernement.
L’alimentation de ce nouvel outil reposera sur les données collectées, y compris auprès des fabricants de terminaux. “Avec la nouvelle loi, nous devrions bénéficier d’un pouvoir de sanction si certains acteurs refusent de nous transmettre des données”, assure Laure de La Raudière, concernant le fait certains gros acteurs pourraient décidé de ne pas jouer le jeu.
L’allusion est notamment faite à la firme à la pomme, qui a parfois du mal à coopérer sur certains dossiers. “Personne ne comprendrait qu’Apple, qui a promis d’atteindre le zéro carbone en 2030, avant tout le monde, refuse de participer à nos travaux sur l’empreinte environnementale du numérique”, souligne d’ailleurs la gendarme des télécoms, sous-entendant une possible atteinte à l’image de marque que souhaitent justement préserver les grands groupes.
Source : La Tribune
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