Débits mobiles : plus de 15 % des Français n’ont pas le minimum requis pour un usage normal
Plus de 15 % des Français ne dépassent pas les 3 Mbit/s en débit mobile, pourtant nécessaires pour les usages standards.
3 Mbit/s, c’est le minimum syndical, selon l’Arcep. “Un débit supérieur à 3 Mbit/s permet dans la plupart des cas d’assurer les usages Internet mobiles standards comme naviguer sur le Web, lire ses mails, et de regarder la majorité des vidéos en 720p sans ralentissement majeur”, explique le régulateur.
Pourtant, tous les Français n’y ont pas encore droit, à l’heure où le smartphone se retrouve dans la plupart des poches. Dans son dernier rapport sur l’état d’Internet en France pour l’année 2020, le gendarme des télécoms indique en effet que 84,2 % des Français en Métropole toutes zones confondues bénéficient d’un débit mobile supérieur à 3 Mbit/s. Cela signifie que 15,8 % n’en profitent pas.
Dans le détail, la proportion des utilisateurs dépassant les 3 Mbit/s en liaison descendante (téléchargement/réception) atteint les 81,2 % en zone rurale, 73,9 % en zone intermédiaire et 90,7 % en zone dense.
L’information sur un débit moyen ne suffit pas
“L’indicateur présentant le débit moyen est une information intéressante, mais qui n’illustre qu’un volet de la qualité de service”, souligne l’Arcep, pour expliquer l’introduction de ce nouvel indicatif en 2020. “Un opérateur qui couvre peu, mais offre des débits très élevés dès lors que l’utilisateur est couvert, peut présenter un débit moyen similaire à un opérateur avec une couverture large, mais avec des débits plus faibles. L’expérience utilisateur sera cependant différente entre ces deux opérateurs”, explique le régulateur.