Selon Stéphane Richard, l’ensemble des zones denses et moyennement denses profiteront d’une couverture fibre optique dès l’année prochaine. Il rappelle les lourds investissements dans le secteur des télécoms n’ayant d’ailleurs pas été de trop en période de crise sanitaire.
Si la crise sanitaire est venue mettre son petit grain de sel et si certains raccordements promettent de donner du fil à retordre, l’objectif des 100 % en 2025 reste, selon la filière fibre optique, tenable au regard du rythme de déploiement actuel. Elle s’attend même à un cap des 87 % en 2022, soit mieux que les 80 % prévus initialement.
Abordant le sujet lors d’une entrevue accordée à La Tribune, en marge des Rencontres économiques d’Aix-en Provence, le PDG d’Orang a affiché son optimisme concernant la progression de ce vaste chantier qu’il décrit comme “considérable”, comme “le chantier du siècle”. Il a en effet assuré que “l’ensemble des villes denses et des zones moyennement denses sera totalement fibré d’ici le milieu de l’année prochaine“. Et d’ajouter : “on sera quasiment à 90% à la fin de l’année 2021”.
Selon les projections, 6,2 millions de prises doivent être déployées en 2021, dont 0,5 million en zone très dense, 0,4 million en zone AMEL, 1,8 million en zone AMII et 3,6 millions en zone RIP. En 2022, ce nombre devrait atteindre les 5,8 millions. En dernière ligne droite, en 2025, il devrait rester 6,5 millions de prises à déployer.
Stéphane Richard rappelle les lourds investissements engagés par les telcos : 10 millions d’euros en 2019 rien qu’en France et 2 700 milliards de dollars dans les dix dernières années à l’échelle mondiale. Dans le cas de la France, c’est, selon lui, “pratiquement huit fois plus que les autoroutes, deux fois plus que l’électricité”.
Ces investissements dans les infrastructures ont fait de la France un modèle. “La France est le premier pays fibré d’Europe aujourd’hui” avec “25 millions de foyers raccordables à la fibre, dont 16 millions l’ont été grâce à Orange”, rappelle Stéphane Richard.
Ces investissements ont en tout cas porté leurs fruits, avec des réseaux ayant permis de continuer à travailler, à se former et à communiquer malgré la crise sanitaire et les confinements. Ils ont permis de mieux traverser la crise sanitaire, mais aussi été engagés “dans l’optique de la relance et de l’après-Covid”, car il n’y aura pas de relance sans le digital, estime Stéphane Richard.
Source : La Tribune
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