Free Mobile : face à l’installation d’une antenne-relais, des riverains interpellent Xavier Niel
Face au refus de la justice de retirer le permis de construire de Free, les habitants de Vierzon et leur maire n’ont pas l’intention de se laisser faire et ont même écrit à Xavier Niel pour lui demander d’agir.
Nous vous relations déjà en décembre les protestations de ces riverains face à l’installation d’une antenne-relais de 40 mètres de haut à Vierzon dans le lieu dit Le Bâtonnet. Les raisons de santés, mais aussi écologique avec l’abattage de vieux chênes nécessaire pour l’installation avaient été avancées comme raisons à cette opposition. Le maire avait alors demandé le retrait du permis de construire et Free Mobile n’avait pas exclu de contester cette demande.
Ce fut chose faîte puisqu’en mi-mars, le tribunal administratif d’Orléans a donné raison à l’opérateur concernant l’installation, ce qui déplaît fortement aux riverains et même au maire de la commune. Cependant il n’a pas fallu attendre cette décision pour que le conflit entre la commune et Free Mobile reprenne.
Des négociations houleuses menant à l’interpellation des hautes instances de Free
En janvier 2019, une réunion s’est déroulée en mairie et d’après Bruno Marcon, l’un des riverains y ayant participé, les habitants se sont "heurtés aux représentants de Free qui n’avaient aucune intention de négocier. Ca ne s’est pas bien passé." Face au comportement peu apprécié du représentant de l’opérateur durant cette réunion, une lettre a été envoyée directement à Xavier Niel pour exprimer les propositions des riverains de lieux d’installations préférables selon leurs critères.
Ce n’est cependant pas la seule réaction qui a atteint les hautes sphères du groupe Iliad, puisque le maire, Nicolas Sansu, a adressé un courrier à Maxime Lombardini, président du conseil d’administration d’Iliad, dénonçant le comportement du représentant lors de la réunion de janvier.
Malgré la décision du tribunal administratif, les riverains continuent de s’opposer à Free. Le tribunal administratif ne sera pas le seul recours puisque dorénavant, la commune envisage de saisir le tribunal civil pour "trouble de voisinage".
Source : Le Berry Républicain